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Stellantis cesse de faire de la publicité sur Twitter à cause d'Elon Musk

Le fabricant automobile européen suspend ses achats publicitaires sur le réseau social en attendant de voir à quoi ressemblera la plateforme rachetée en octobre par Elon Musk.

Plus de publicité et de contenu sponsorisé pour Peugeot, Citroën ou encore Fiat sur Twitter. C'est la décision prise par le groupe automobile Stellantis suite au rachat du réseau social par Elon Musk.

"Nous suspendons les publications publicitaires payantes jusqu'à ce que nous ayons une meilleure compréhension de l'avenir de la plateforme sous sa nouvelle direction", a déclaré le constructeur automobile dans un communiqué à Reuters.

Le groupe automobile né de la fusion de Fiat Chrysler avec Peugeot PSA rejoint ainsi la liste des annonceurs qui ont décidé de mettre sur pause leurs investissements publicitaires sur Twitter.

Une perte de 4 millions par jour

Ces derniers jours ce sont ainsi la compagnie aérienne United Airlines, le groupe agroalimentaire General Mills le groupe pharmaceutique Gilead et surtout les constructeurs automobiles General Motors et la filiale américaine d'Audi qui ont coupé leurs dépenses marketing sur la plateforme. Pour ces derniers, il s'agit aussi de couper les revenus d'un concurrent. Elon Musk ayant gagé une partie de ses actions Tesla pour s'offrir le réseau social.

Une fuite des annonceurs que le nouveau propriétaire de Twitter ne nie pas. Le milliardaire a ainsi affirmé que depuis sa prise de contrôle, l'entreprise subissait une baisse massive de ses revenus avec une perte estimée à 4 millions de dollars par jour.

Une nouvelle inquiétante alors qu'Elon Musk s'est endetté à hauteur de 13 milliards de dollars pour s'offrir la plateforme à l'oiseau bleu. Alors que les intérêts de la dette dus par Twitter s'élevaient jusqu'à présent à 50 millions de dollars par an, le montage financier de son nouveau propriétaire pourrait selon le Wall Street Journal faire monter le montant du remboursement à 1 milliard de dollars par an.

Pour y parvenir sans nouvelle injection de liquidité, le patron de Twitter compte sur de nouveaux services d'abonnement voire une version totalement payante du réseau social.