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Les influenceurs virtuels : une tendance en plein essor

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Les influenceurs virtuels, ces avatars fictifs créés par des marques pour attirer les consommateurs, gagnent en popularité. Un rapport de PitchBook révèle que des entreprises comme Dior, Calvin Klein et BMW ont déjà adopté des personnalités numériques, dont Lil Miquela, qui compte près de 3 millions de followers sur Instagram. Brud, la société à l'origine de Lil Miquela, était valorisée à 144,5 millions de dollars avant son acquisition par Dapper Labs en 2021.

L'introduction de personnalités virtuelles dans des magasins physiques a été expérimentée par des marques comme Imaginuity avec Cindy, utilisée dans 13 centres commerciaux aux États-Unis. Les avantages de ces avatars sont nombreux : ils peuvent réduire considérablement les coûts associés aux influenceurs humains et être adaptés à des segments de clientèle spécifiques, sans les contraintes physiques et légales habituelles.

Cependant, les influenceurs virtuels présentent des limites. Ils sont mieux adaptés à des produits simples comme les cosmétiques, mais peinent à promouvoir des articles complexes. De plus, des enjeux de droits d'auteur et de manipulation des consommateurs soulèvent des inquiétudes. Malgré cela, la confiance des consommateurs envers les influenceurs humains reste forte, près de 60 % des membres de la Génération Z aspirant à devenir influenceurs eux-mêmes.

Bien que certaines marques continuent de s'appuyer sur des influenceurs humains pour capter l'attention des clients, d'autres tentent de combiner ces deux mondes. Coach, par exemple, a intégré des célébrités et des avatars virtuels dans sa campagne "Find Your Courage". À l'heure où les marques explorent cette nouvelle tendance, les investissements des capital-risqueurs dans le commerce électronique montrent des signes de déclin, passant de 273 milliards de dollars en 2021 à seulement 2,4 milliards en juin.