L'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM) a présenté récemment une nouvelle étude, intitulée "Impression", qui se penche sur un sujet au cœur des préoccupations de l'écosystème média : l'attention publicitaire. Cette étude vise à mettre en lumière l'impact de la presse à travers des mesures quantitatives et qualitatives, afin de démontrer son efficacité sur l'ensemble du parcours de conversion.
Selon les résultats de l'étude, 93% des pleines pages de publicité dans la presse génèrent de l'attention, et une publicité dans ce média suscite en moyenne 7 fixations oculaires. De plus, la presse papier se classe juste après le cinéma (avec 92% de concentration) en termes de niveau de concentration, avec un score de 73%, devançant ainsi la télévision (63%), les programmes audio (60%) et la SVOD (59%).
L'enquête révèle également que 90% des lecteurs de la presse (articles dans leur version papier + écran hors site et appli) ont pris le temps de regarder une publicité en entier ou en partie, contre 93% pour le cinéma. Par ailleurs, 54% des lecteurs de la presse affirment ne pas être dérangés par une publicité, ce qui les place devant les programmes audio (40%), les articles ou contenus sur un site ou une appli (38%) et les programmes TV en direct, en replay ou à la demande (26%).
L'étude "Impression" met également en avant le fait que la lecture de la presse enrichit le lecteur (88%), constitue un moment de calme (87%) et permet de se forger sa propre opinion (85%). La presse est également perçue comme un contenu activable, puisque 95% des personnes interrogées déclarent parler de ses contenus avec leur entourage, 83% affirment qu'il est plus simple de les partager, 70% conservent le titre pour eux-mêmes et 46% découpent des contenus pour les conserver.
Enfin, l'étude "Impression" de l'ACPM souligne l'impact et l'efficacité publicitaire de la presse sur le parcours de conversion, en captant l'attention des lecteurs et en offrant une expérience de lecture enrichissante et facilement partageable.
