« Nous avons un devoir presque sociétal d’essayer de contrer le développement de ces « fake news ». À un moment donné, il faut pouvoir dire qu’une information n’est pas vraie. C’est important que nos journalistes puissent contribuer à cette lutte, que Facebook plaise ou pas. Nous cherchons à être puissants et populaires. L’information ne peut pas être le fait de quelques médias très professionnels que je respecte, comme Le Canard enchaîné ou Mediapart, mais qui touchent in fine très peu de monde. La force d’un journal, c’est de donner une proposition de lecture, alors que Facebook est un algorithme populiste : il donne aux gens ce qu’ils ont le plus de chance de regarder. Nous, nous voulons être populaires. »
Olivier Bonsart, Président de 20 Minutes France
