La start-up I-Virtual, basée à Metz a mise au point Caducy, une technologie nommée "photopléthysmographie" qui permet, à l'aide d'une simple vidéo selfie de 30 secondes, de mesurer des paramètres physiologiques : Fréquence cardiaque, Fréquence respiratoire, Pression artérielle et des paramètres de bien-être : Variabilité de la fréquence cardiaque et Niveau de stress. Son objectif est d'améliorer l'accès au système de santé pour tous et de répondre à la nécessité d'améliorer les capacités de suivi des patients à distance.
« Notre solution est un dispositif médical logiciel, indique Gaël Constancin, fondateur et PDG de i-Virtual. Pour l'utiliser, il faut être dans un endroit calme et assis chez soi, pas dans un train ou dans une voiture ». L'analyse de battement cardiaque est faite grâce à la captation des mouvements des veines, notamment en haut du visage. Les mouvements de la cage thoracique sont détectés pour la respiration et pour le niveau de stress.
Notons que Caducy est déjà intégré à cinq plateformes de téléconsultation dans huit pays, dont celle du portugais Knokcare – un pureplayer de la téléconsultation — ou Nouveal en France (Docapost), pour un parcours de télésuivi sur du plus long terme. «Nous avons été accompagnés dans notre développement par Docapost, Pfizer, Futur for care et maintenant, par Paris Santé Campus», ajoute Gaël Constancin. Une fois son logiciel certifié CE, il peut passer à la phase commerciale et proposer un système de licence, dont le montant varie en fonction du volume d'utilisation. «Les licences sont vendues 50.000 euros en plus. Nous ciblons 200 à 300 clients potentiels en Europe, ce n'est pas un marché de masse», explique Gaël Constantin. Du moins, pas dans un premier temps.