SENEGAL :
FRAUDE SUR LES CARTES BANCAIRES: "Un groupe de jeunes au nombre de six, tous fils de personnalités très célèbres, domiciliés entre Nord Foire et Grand Dakar et bien au diapason du commerce électronique, ont été arrêtés le 8 mars dernier et déférés la semaine dernière par la Sûreté urbaine de Dakar. D’après des sources proches de l’enquête, ces jeunes sont parvenus à soutirer des dizaines de millions à des clients de banque. Il s’agit d’un nouveau phénomène en relation avec les cartes bancaires et les achats en ligne. Le procédé consiste à photographier où à noter les quatre derniers chiffres des cartes de crédits qu’ils communiquent à leurs acolytes se trouvant au Sénégal ou à l’étranger. Ces derniers parviennent à opérer des achats sur un certain nombre de sites marchands. Une fois le produit livré aux acheteurs frauduleux, la bande de copains revend le produit à vile prix. Beaucoup de Sénégalais, selon nos sources, ont été victimes de cette pratique frauduleuse avant que la police ne démantèle le réseau...."
Après Tigo, Kabirou Mbodje rachète une banque au Togo: "Après avoir acheté l’opérateur de téléphonie Tigo, le Groupe Wari de l’entrepreneur Kabirou Mbodje, vient de racheter la société InterAfricaine de banque (Siab), ex-Baltex, un établissement de droit togolais à capitaux libyens, installé au Togo depuis 1975. Cet établissement bancaire basé à Lomé est une filiale de la holding Libyan Foreign Bank, actionnaire majoritaire et stratégique des banques Bcn et Bcb (Banque commerciale du Niger et Banque commerciale du Burkina). Selon “Confidentiel Afrique” qui donne l’information, l’opération de rachat a été concluante après plusieurs mois de tractations menées en douceur sur l’axe Dakar-Lomé-Dubai. Le coût de la transaction n’a pas été révélé. Toutefois, ce rachat est soumis au quitus des autorités de la Commission bancaire d’Abidjan. Selon “Confidentiel Afrique”, l’entrepreneur Kabirou Mbodje compte ainsi profiter de la synergie autour de la plateforme Wari (services financiers, téléphonie et Banque Corporate et détail maintenant) pour accroître son ambitieux plan d’affaires aussi bien centré au Sénégal que dans le continent...."
MALI:
Scandale dans la gestion des mines au Mali : Actionnaires réels des industries minières et quantités des minerais exportés, inconnus:" Comprendre la gestion scandaleuse au sommet de la République malienne est une sinécure. De deux choses l’une, soit nos dirigeants sont complices de la gestion cariées, surtout des industries minières, soit ne sont pas à la hauteur, à commencer par IBK, des ronflants diplômes académiques dont ils se réclament pour justifier leur capacité à diriger. D’un rapport scandaleux à un autre, c’est le constat qui se dégage. Il y a des extraits d’un rapport du FMI, Fonds Monétaire International, qui, parlant du Mali, disait clairement que : « les fonctions de gestion de la dette publique sont éparpillées entre plusieurs entités qui ne partagent pas systématiquement les informations ». En conséquence, devait-il poursuivre, « les autorités n’ont pas une vue d’ensemble globale de la dette publique et une évaluation des risques associées ». Cette affirmation a été avancée dans un rapport où le FMI tirait la sonnette sur le fait que le Mali s’enlisait dans un endettement suicidaire du fait de ses choix économiques et de l’opacité dans sa gestion des biens publics. Mieux, le même rapport dénonçait « …les retards accusés dans les reformes structurelles, des principales entreprises publiques opérants dans les domaines de l’énergie, des télécommunications et des mines ». En recommandation, l’instance monétaire demandait à ce que « les secteurs clés dans lesquels on enregistre la présence et l’intervention les plus marquées de l’État, les secteurs des mines, des télécommunication et de l’énergie, soient ouverts à une plus grande concurrence du secteur privé ». Si le FMI fait cette recommandation, c’est qu’il sait qu’au-delà des masques pour faire croire que ce sont des opérateurs privés qui gèrent les mines, le secteur est en réalité détenu par l’État maliens....."
COTE D’IVOIRE :
Le groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) a procédé le jeudi 16 mars 2017, à la signature d’une convention de financement avec l’Etat de Côte d’Ivoire, portant sur un montant global de 66,7 milliards FCFA (environ 109 millions de $). Cette convention signée entre Karim Mounir, Directeur général en charge de la Banque de financement et d’investissement de la BCP et Adama Coulibaly, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Economie et des finances, porte sur la mise en place d’un programme de financement du réseau routier en Côte d’Ivoire. Selon un communiqué transmis à l’APA, ce nouveau financement de la banque marocaine est destiné à la modernisation des infrastructures routières, en particulier le renforcement des axes Gagnoa-Yabayo (79 Km) et Agboville-Thomasset (45 Km). En février dernier, la BCP avait confié à ses filiales ivoiriennes, Atlantique Finance et Banque Atlantique, le soin de mobiliser 108,4 milliards de FCFA (175 millions $). Ce montant devait servir à financer le projet routier de bitumage de l’axe Kokonou-Apprompronou et de renforcement de l’axe Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa. « Nous n’entendons pas nous arrêter à ce niveau pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire spécifiquement. D’autres projets importants dans le domaine des infrastructures routières, le transport lagunaire sont en perspectives », a indiqué le Pdg de la BCP, Mohamed Benchaâboun. ..."
CAMEROUN:
Afrique centrale : une croissance économique de 1,6% prévue en 2017 (BEAC): "La croissance économique réelle de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) devrait se situer à 1,6% en 2017 contre 0,2% un an auparavant, selon les prévisions du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de la sous-région (BEAC).Au terme de sa première session de l’année, tenue mercredi dans la capitale camerounaise, Yaoundé, cette instance a mis cette reprise sur le compte de la remontée des cours du pétrole ainsi que la mise en œuvre des réformes actées dans le programme des réformes économiques et financières. Le CPM table également sur une amélioration dans la gestion des finances publiques, avec un recul du déficit budgétaire base engagements, hors dons à hauteur de 3,2% du produit intérieur brut (PIB), une nette du déficit des transactions courantes, transferts publics inclus, à hauteur de 8,2% du PIB et une remontée du taux de couverture extérieure de la monnaie à 64,8%. Le Comité prévoit une inflation contenue à 2,6%, sous le seuil communautaire (3%) contre 1,1% en 2016 et 2,5% en 2015. Il confirme les perspectives de l’affaiblissement des activités économiques en 2017, du fait de la persistance des effets de la chute des cours mondiaux du brut combinés aux coûts économiques du maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région. Après avoir décidé de relever le taux d’intérêt des appels d’offres de 50 points de base pour le porter à 2,95%, le CPM a par contre maintenu inchangés les taux de d’intérêt sur les placements des banques, les coefficients de réserves obligatoires ainsi que le taux énumération desdites réserves. Pour le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, ces mesures devraient permettre de booster l’activité économique dans la sous-région....."
Malawi:
New Finance Bank et Opportunity Bank fusionnent; "New Finance Bank et Opportunity Bank, deux parmi les plus petites banques du Malawi, ont annoncé le 17 mars qu’elles allaient fusionner pour se conformer aux nouvelles exigences de la Banque centrale en matière de capital. «La Reserve Bank of Malawi (RBM) a déjà approuvé la fusion qui prendra effet dans six semaines», ont précisé les deux banques dans un communiqué commun. Opportunity Bank est une filiale de l’institution de microfinance, Opportunity International. New Finance Bank compte, quant à elle, la banque zambienne Finance Bank Zambia parmi ses actionnaires. La fusion réduit le nombre de banques agréées au Malawi à neuf, dont National Bank of Malawi et Standard Bank, une filiale de la plus grande banque africaine en matière d’actifs. Au Malawi, le marché bancaire est marqué par une rude concurrence entre les banques et les opérateurs télécoms offrant des services de mobile-Banking dans un pays où le taux de bancarisation est inférieur à 20%. ..."
Crédit : IMPERIUM MEDIA