Depuis plus d'un an, les grands noms du streaming comme Netflix, Disney+ et d'autres acteurs majeurs ont pris une tangente inattendue en intégrant des offres publicitaires à leurs plateformes. Cette décision, loin de faire l'unanimité parmi les abonnés, a suscité un scepticisme croissant, surtout chez ceux qui ont primitivement migré vers ces services pour échapper aux interruptions publicitaires permanentes de la télévision traditionnelle.
Malgré les réticences, les plateformes de streaming restent fermement attachées à ces nouveaux forfaits, et pour cause : ils génèrent des sommes délirantes. A titre d’exemple, Disney+ a réussi à maintenir son CPM (coût pour mille impressions) entre 22 et 40 dollars, alors qu'il facturait à l'origine 50 dollars. Ces chiffres sont confirmés par des statistiques récentes qui montrent que le nombre d'abonnés au forfait avec publicité approche désormais le million, ce qui prouve que cette stratégie est économiquement viable malgré qu’elle soit critiquée.
De sa part, Amazon Prime Video a également adopté une stratégie semblable. La plateforme de streaming récupère entre 13 et 35 dollars par CPM, selon les agences. Ce qui a particulièrement attiré l'attention l'année dernière, c'est la décision d'Amazon d'activer par défaut les publicités sur son service, sauf pour les abonnés prêts à payer un coût supplémentaire pour les éviter.
En définitive, bien que la publicité sur les plateformes de streaming puisse représenter un changement radical pour certains utilisateurs, elle offre également des opportunités nouvelles et avantageuses pour les fournisseurs de contenu. Cette évolution témoigne de la nécessité d'innover et de s'adapter dans un paysage médiatique en constante évolution, où les attentes des consommateurs et les modèles commerciaux traditionnels sont constamment remis en question.
