Sous la coprésidence de Mme Ghita Mezzour, ministre déléguée auprès du chef de gouvernement chargée de la transition numérique et de la réforme de l'administration, et de Mme Gabriela Ramos, sous-directrice générale de l'UNESCO pour les sciences sociales et humaines, s'est déroulée le 17 mai 2024 à l'hôtel Sofitel Jardin Des Roses à Rabat, une conférence nationale d'une importance capitale portant sur l'Intelligence Artificielle (IA) au Maroc. Cette réunion a mis en avant les enjeux essentiels liés à l'utilisation responsable de l'IA dans le pays.
L'élaboration du rapport présenté lors de cette conférence nationale a été le fruit d'une collaboration étroite entre divers acteurs marocains de premier plan. Des experts en IA, des représentants du gouvernement, des universitaires et des membres de la société civile ont contribué à l'analyse approfondie du paysage de l'IA au Maroc.
Le ministère de la transition numérique et de la réforme de l'administration du Royaume du Maroc a joué un rôle central dans ce projet, en facilitant la coordination des différentes parties prenantes et en assurant une approche inclusive et participative. Grâce à son engagement, le Ministère a permis la formulation de recommandations stratégiques visant à renforcer la préparation du Maroc à l'ère de l'IA.
La ministre de la transition numérique et de la réforme administrative, Ghita Mezzour, a déclaré que le Maroc est l'un des premiers pays à avoir adopté une stratégie fondamentale pour l'utilisation de l'intelligence artificielle.Ghita Mezzour a ajouté que toutes les institutions universitaires offrent une formation dans le domaine de l'intelligence artificielle, ce qui aidera les jeunes dans le domaine de l'emploi. Parmi les aspects négatifs et les risques de l'intelligence artificielle, il y a les fausses informations. Elle a indiqué que le Maroc est l'un des premiers pays à avoir collaboré avec l'UNESCO sur l'éthique de l'utilisation de l'intelligence artificielle. La ministre a souligné que le travail a déjà commencé, car il est nécessaire d'accompagner ce niveau de travail, et que ce travail sur l'intelligence artificielle implique plusieurs secteurs, qu'ils soient sociologiques, psychologiques ou économiques.
Parmi les recommandations clés formulées dans ce rapport pour renforcer la préparation à l'intelligence artificielle au Maroc, on retrouve l'importance de mettre en place un cadre de gouvernance de l'IA pour relever les défis éthiques et réglementaires associés à cette technologie. Il est également souligné la nécessité de promouvoir une approche centrée sur l'humain et de construire un commun numérique de confiance. Ces recommandations visent à guider le développement de politiques et de programmes adaptés aux spécificités du Maroc, tout en garantissant une utilisation éthique et responsable de l'IA pour le bénéfice de la société dans son ensemble.
Enfin, la conférence nationale sur l'IA au Maroc et le rapport présenté lors de cet événement marquent une étape cruciale dans la promotion d'une approche réfléchie et inclusive de cette technologie transformative. Grâce à l'engagement des acteurs clés et aux recommandations formulées, le Maroc se positionne comme un acteur pionnier dans la mise en place d'un cadre réglementaire et éthique pour l'IA, ouvrant ainsi la voie à un avenir technologique prometteur et éthique pour le pays.
