Le rythme de progression des créances en souffrance ralentit depuis le début de l’année. La quasi stagnation de l’encours des crédits à l’économie et le durcissement des conditions d’octroie de crédits expliquent grandement ce ralentissement.
La hausse des impayés et l’allongement des délais de paiements consécutif à une conjoncture économique atone, particulièrement pour certains secteurs d’activité exposés aux environnements économiques nationaux et internationaux difficiles, impactent sur le niveau des créances en souffrance du secteur bancaire. Selon les données de Bank Al-Maghrib, à fin juillet 2015, celles-ci ont progressé de 10 % par rapport à leur niveau de juillet 2014 pour ressortir à 55,52 milliards de dirhams. Les sociétés non financières privées pèsent 55,78 % de ces créances, soit 30,97 milliards de dirhams, le reste étant le fait des ménages.