WordPress.org, plateforme emblématique de gestion de contenu open source, a surpris sa communauté en demandant aux utilisateurs de cocher une case affirmant que « l’ananas sur la pizza, c’est délicieux » pour se connecter à leurs comptes. Si cette initiative peut sembler anodine et humoristique, elle cache des tensions profondes au sein de l’écosystème WordPress, notamment un différend avec WP Engine, une plateforme qui utilise la technologie WordPress.
Cette décision n’est pas la première prise par WordPress.org pour exprimer son mécontentement vis-à-vis de WP Engine. Il y a quelques mois, une autre case demandait aux utilisateurs de certifier qu’ils n’avaient aucun lien avec cette entreprise. Cette mesure a toutefois été retirée après une décision de justice. Cette fois, l’utilisation du débat léger et polarisant de l’ananas sur la pizza semble être une manière détournée de rappeler ce conflit tout en adoptant un ton plus ludique.
La réaction des utilisateurs ne s’est pas fait attendre. Si certains ont salué l’humour de l’initiative, d’autres l’ont jugée déplacée et peu professionnelle, surtout dans un contexte marqué par des différends juridiques. Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés, entre moqueries et critiques. Certains commentaires soulignent l’absurdité de la situation, comme « Mettre de l’ananas sur une pizza, c’est déjà enfreindre la loi italienne, et maintenant, ça devient un critère pour utiliser WordPress ! ».
Cet épisode soulève des questions sur la gestion de WordPress et sur l’impact potentiel de ces initiatives sur sa crédibilité. En tant que projet open source majeur, WordPress repose sur une communauté mondiale de développeurs et d’entreprises. Des actions perçues comme frivoles risquent de détourner l’attention des véritables enjeux du projet, tels que l’innovation et l’inclusivité dans le développement web.
Même si cet événement restera probablement une anecdote, il reflète des tensions plus larges et pourrait influencer la perception de WordPress auprès de ses utilisateurs. Ce débat, qui a fait sourire certains et agacé d’autres, montre à quel point une simple case à cocher peut illustrer des défis bien plus importants au sein d’une industrie.