À l’approche de la Journée internationale des droits humains, Amnesty International relance sa célèbre campagne « Écrire, ça libère », en collaboration avec l’agence Cossette. Cette initiative, qui existe depuis 24 ans, invite des milliers de personnes à travers le monde à écrire des lettres d’espoir et de soutien aux victimes de violations des droits humains.
Avec un taux de succès impressionnant, la campagne a permis la libération de plus de 75 % des personnes injustement emprisonnées soutenues par Amnesty International. Ces lettres, adressées aux autorités ou directement aux victimes, constituent un moyen de pression efficace, tout en sensibilisant l’opinion publique et en apportant du réconfort à celles et ceux qui en ont besoin.
Cette année encore, le Marathon d’écriture encourage la participation via le site amnistie.ca/ecrire. Les lettres, simples à rédiger, peuvent avoir un impact significatif sur les vies des personnes en danger.
Cossette a conçu une campagne axée sur la puissance des mots, démontrant qu’une seule lettre peut transformer le sens d’un message, passant d’une déclaration oppressive à un appel à la justice. Ce concept met en lumière la capacité de l’écriture à générer des changements concrets dans des situations apparemment désespérées.
Diffusée sur plusieurs canaux jusqu’à mi-janvier, la campagne inclut des affichages, des annonces dans la presse, des messages radiophoniques et des publications sur le Web. Ces supports, à la fois subtils et symboliques, soulignent l’importance de l’écriture dans la défense des droits humains.
Pour participer, les intéressés peuvent se rendre sur amnistie.ca/ecrire, où des guides pratiques et des informations sur les cas soutenus sont disponibles. Amnesty International rappelle que chacun peut contribuer à la lutte pour les droits humains, un mot à la fois, en offrant une voix à ceux qui en sont privés.
Cette initiative, qui incarne un message universel de justice et de solidarité, démontre que l’écriture est une arme pacifique capable de renverser l’injustice et de changer des vies. Dans un contexte où les droits fondamentaux sont souvent menacés, « Écrire, ça libère » reste un exemple fort de mobilisation collective pour un monde plus juste.
