Les moyens de communication audiovisuels auraient bien bénéficié de boom technologique qu'a connu le monde depuis l'an 2000. Un véritable défi pour ce secteur vital qui a traversé un parcours très important au fil des années. Dans ce contexte, un colloque a été organisé dans la soirée de vendredi à la ville de détroit, et ce à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle saison culturelle de la Maison de presse.
L'événement a été animé par l'expert marocain, Noureddine Saïl, qui a présenté un exposé sur le thème "Les enjeux et les perspectives des médias audiovisuels au Maroc", dans lequel a estimé que le boom technologique, de surcroît un défi, il est aussi un moteur de développement pour développer les moyens de communication audiovisuels. Les technologies de communication ne remplacent pas le rôle joué des médias même s'ils ont même tendance de répondre aux besoins du public, a souligné Saïl. Dans cette optique, il a ajouté que le monde doit être doté d'un "modèle médiatique pionnier", qui permet chacun en soi de représenter le mode de réflexion d'une société déterminée ainsi sa capacité à évoluer sans empêcher l'ouverture sur les expériences internationales dans le domaine.
Les modèles médiatiques adoptés à l'international ne sont pas toujours valables pour être utilisé au Maroc, a-t-il affirmé. Pour clarifier, l'expert a mis l'accent sur la nécessité d'assurer un juste harmonie entre le modèle médiatique "importé" de l'étranger et la réalité vécue dans notre pays, ce qui impose un travail "sélectif" pour garder les spécificités socioculturelles et permettre aux médias de jouer correctement leur rôle d'information.
Comparativement aux autres pays de la région, le Maroc connaît un progrès acceptable dans le domaine audiovisuel, a affirmé Noureddine Saïl. Ajoutant que notre pays "pourra préserver cette distinction à condition d'améliorer sa production nationale et de l'intensifier pour préserver ses spécificités".
A la fin de son exposé, l'expert marocain a mis en exergue l'impact de l'utilisation massive des nouveaux médias comme les réseaux sociaux au détriment des médias traditionnels. Soulignant que ces nouveaux médias sont devenu aujourd'hui des acteurs au sein de l'environnement médiatique, alors que leur rôle se limitait auparavant à une simple réception de l'information.
