La Fondation 30 Millions d’Amis lance une nouvelle campagne de sensibilisation pour dénoncer un phénomène encore méconnu : la récidive dans les cas de maltraitance animale. Trop souvent, ceux qui ont déjà commis des actes de cruauté envers un animal recommencent, parfois peu de temps après. Pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics, la fondation s’appuie sur un film signé Altmann+Partners et réalisé par Benjamin Parent.
Un film choc pour illustrer la répétition du crime
Sobre et percutant, ce court-métrage de deux minutes met en scène un homme maltraitant son chien… avant que le spectateur ne découvre qu’il ne s’agissait pas d’un seul animal, mais de plusieurs victimes successives du même bourreau.
La réalisation, tendue et réaliste, reflète la banalité inquiétante de la violence domestique infligée aux animaux, portée par la musique de Zaho de Sagazan. La révélation finale résume le message :
« Il y a pire que de maltraiter un animal. Recommencer avec un autre. »
Cette approche met en lumière une vérité dérangeante : la maltraitance n’est pas un acte isolé, mais souvent un comportement répétitif, facilité par le manque de suivi judiciaire.
Vers un permis de détention pour animaux
À travers cette campagne, la fondation plaide pour la création d’un permis de détention pour animaux de compagnie.
Objectif : empêcher qu’une personne condamnée pour maltraitance puisse adopter à nouveau.
Une pétition en ligne soutient cette mesure, que 30 Millions d’Amis présente comme une solution concrète pour prévenir plutôt que punir, et éviter la répétition de drames évitables.
Une campagne au ton cinématographique et social
Diffusée depuis le 23 octobre sur les réseaux sociaux et les plateformes digitales, cette campagne marque un tournant dans la communication de la fondation.
Avec une esthétique soignée et un message direct, 30 Millions d’Amis cherche à toucher le grand public au-delà des cercles militants, en transformant la créativité en outil de sensibilisation et de changement législatif.
Chaque année, la fondation signe des campagnes à forte portée émotionnelle. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de ses précédents films marquants contre la maltraitance animale, rappelant que la lutte pour la compassion passe aussi par la force des images.
