Apple, visé par une enquête pour « obsolescence programmée », a écopé d’une amende transactionnelle de 25 millions d’euros, a annoncé vendredi l’autorité de la concurrence (DGCCRF) au terme d’une enquête qui a conclu à des « pratiques commerciales trompeuses par omission » du géant américain de la technologie.
« A la suite d’une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et après accord du procureur de la République de Paris, le groupe Apple a accepté de payer une amende de 25 millions d’euros dans le cadre d’une transaction pénale », se félicite l’instance dans un communiqué.
En 2017, le groupe californien avait reconnu avoir été contraint de ralentir la vitesse du processeur et donc de fonctionnement des iPhone 6, SE et 7 lors de la mise à jour du système d’exploitation iOS. L’objectif étant d’éviter que les batteries ne se déchargent trop vite et provoquent des extinctions intempestives de l'appareil. Problème, Apple n’avait pas jugé utile de prévenir les utilisateurs de ce stratagème.
"Les consommateurs auraient dû être informés du risque. Ce défaut d’information des consommateurs constitue une pratique commerciale trompeuse par omission", précise le directeur de cabinet de la DGCCRF, Loïc Tanguy.
Outre l’amende dont le montant a été validé par le procureur de la République de Paris, Apple devra publier un communiqué sur son site internet.