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L'économie panafricaine en bref du 01/04/2017

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SENEGAL:

AIBD :Réception de l’ouvrage en fin avril : « Le ministre du Tourisme et des transports aériens a annoncé que le nouvel aéroport sera réceptionné en fin avril. « La réception de l’ouvrage est attendue à la fin du mois d’avril et le démarrage de son exploitation avant la fin de l’année », a annoncé le ministre. Elle a ajouté qu’après plusieurs mois de blocages, les travaux de construction du nouvel aéroport international Blaise Diagne ont repris avec un rythme soutenu « sans aucun impact sur son coût ». Le ministre a déclaré également que l’exploitation de la compagnie nationale Air Sénégal SA devrait également être lancée avant cette échéance. « Notre ambition est d’assurer le vol inaugural de l’Aéroport international Blaise Diagne avec un avion propre de la compagnie nationale », a affirmé Maïmouna Ndoye Seck. « Nous l’avons attendu, nous y voilà ! », a lancé le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne, Abdoulaye Mbodj, en prenant la parole pour présenter l’ouvrage.En février 2016, les sociétés turques Summa et Limak avaient pris le relais de Saudi Bin Laden Group pour terminer la construction de l’aéroport international Blaise-Diagne (Aibd). Le délai d’exécution des travaux a été reporté plusieurs fois et la société saoudienne (Saudi Bin Laden Group) avait demandé, en fin 2015, un avenant qui devait coûter 63 milliards de FCfA à l’État du Sénégal, pour terminer la construction de l’aéroport. Une demande que la partie sénégalaise avait rejeté….. »

Les indicateurs du secteur bancaire globalement satisfaisants (BCEAO) : «Les indicateurs du secteur bancaire sont ressortis globalement satisfaisants fin décembre avec une dynamique haussière de l’activité bancaire située à 16%, une densification du réseau en progression de 22,4% et une consolidation de la rentabilité du secteur, a salué jeudi le Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou Lô. Il animait jeudi un point de presse au siège de la banque à Dakar au terme d’une rencontre avec les Directeurs généraux des établissements de crédits. Sur cette ‘’dynamique haussière’’ de l’activité bancaire, il a souligné qu’au niveau de l’activité de crédit, l’encours de crédit total du système bancaire est passé de 2992 milliards de francs Cfa en fin 2015 à 3347 milliards en fin décembre 2016 soit une hausse de 12% de l’activité de crédit. Il a également noté une progression du taux de bancarisation de 1,4%. Toutefois, selon Al Aminou Lô, ‘’des efforts restent à déployer en vue de réduire fortement le niveau des créances en souffrance brutes et nettes qui s’avèrent élevées’’. Dans ce cadre, il a exhorté à ‘’intensifier’’ les actions engagées en vue de renforcer les outils de maîtrise des risques de contrepartie et le recouvrement des créances impayées. D’où, a t –il suggéré, la nécessité pour les banques de déployer toute stratégie possible en vue d’accélérer le recueil de consentement de la clientèle pour le partage de leur historique de données sur le crédit. Il en est de même de l’efficacité des actions de communication qui ‘’reste à parfaire’’, selon le Directeur national de la Bceao pour le Sénégal. Al Aminou Lô a invité les usagers à faciliter le travail des banques et à donner leur consentement en vue de permettre au Bureau d’information sur le crédit de disposer de données consultables par les banques dans le cadre de l’instruction de leurs dossiers de demande de crédit….. »

CAMEROUN:

Crise anglophone: Voici ce que Paul Biya a décidé pour les avocats anglophones grévistes : « Laurent Esso, le ministre de la Justice a révélé hier jeudi 30 mars 2017 lors d’une conférence de presse dans son département ministériel à Yaoundé, les grandes mesures prises par le Chef de l’Etat pour amener les avocats anglophones à mettre un terme à un mouvement d’humeur qui dure depuis environ six mois. Les plus importantes décisions prises par Paul Biya, le président de la République, sont la création d’une section de la Common law à l’Enam, la création d’une faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Université de Buea, la création d’un département de English Law dans les Universités de Douala, Ngaoundéré, Dschang et Maroua, la création d’un Institut d’Etude judiciaire pour la formation des avocats, notaires et huissiers de justice, le redéploiement des magistrats en tenant compte des critères linguistiques, l’augmentation des effectifs des magistrats anglophones au sein de la haute juridiction, etc….. »

Dévaluation programmée et imminente du FCFA: Lettre ouverte de Pierre Numkam au nouveau Gouverneur de la BEAC Abbas Mahamat Tolli : « L’ancien Cadre Supérieur de la BEAC appelle le nouveau Gouverneur de la banque centrale à faire appliquer la convention de coopération monétaire qui lie les États membres de la BEAC à la France et appeler par conséquent l’État français en garantie de convertibilité illimitée du franc CFA avec l’euro… Ceci permettra, dit-il, de reconstituer les réserves de change de la Banque Centrale et «épargner notre peuple des horreurs d’une autre dévaluation du franc CFA d’une part et d’autre part, le constat que je voudrais faire avec vous de ce que cette autre dévaluation du franc CFA qui est imminente a été savamment planifiée par vos prédécesseurs avec la complicité active de la France qui la veut pour nous appauvrir davantage et maintenir notre peuple sous servitude»…. »

CÔTE D’IVOIRE:

Prolongement de l’autoroute du nord: Les travaux vont coûter 96,6 milliards de FCFA : « Une route dont la portée va au-delà des frontières ivoiriennes et qui symbolise l’intégration régionale », selon lui. Dans 24 mois, l’autoroute du nord va atteindre bientôt la ville de Tiébissou. Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a procédé au lancement des travaux le mercredi 29 mars au corridor nord, à Morofé (Yamoussoukro). Long de 37 Km, le tronçon Yamoussoukro-Tiébissou coûtera 96,6 milliards de Fcfa. Dont 77.402.926.000 Fcfa octroyés par la Banque islamique de développement (Bid) et 15.234.303.162 FCFA déboursés par l’État ivoirien. Pour le chef du gouvernement, en plus des emplois permanents et occasionnels qui seront créés dans les régions, « le lancement de ces travaux renforce la position de pôle régional de croissance, dévolu à notre capitale politique qui devra être capable de soutenir le développement des zones rurales environnantes, en y améliorant la compétitivité de l’agriculture et des services de transports ». C’est pourquoi, il a invité les entreprises adjudicataires du marché à respecter leurs engagements…. »

Architecture : un projet de loi pour redéfinir la profession : «Réuni en Conseil de ministres hier jeudi, le gouvernement a adopté un projet de loi visant à redéfinir la profession d’architecte. Au moment où l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’engage dans l’harmonisation des règles relatives au métier d’architecte, les autorités ivoiriennes veulent désormais intégrer les « impératifs de développement durable dans les conceptions architecturales ». Le gouvernement entend aussi faire de l’architecture un domaine essentiel dans le cadre des travaux « soumis à autorisation de construire en Côte d’Ivoire ». Ce projet de loi viendra rendre plus moderne le fonctionnement et la composition de l’Ordre des architectes. Notons qu’avec cette nouvelle loi, la liberté de circulation et l’établissement des architectes de l’étranger en Côte d’Ivoire seront des réalités…… »
SOROUBAT entame les travaux d’une autoroute d’un coût de 150 millions de dollars : « Les autorités ivoiriennes ont procédé mercredi 29 mars 2017 au lancement des travaux de prolongement de l’autoroute du nord, section Yamoussoukro-Tiébissou. Ces nouveaux travaux, qui portent sur une longueur de 37 kilomètres, ont été attribués à la société tunisienne SOROUBAT, de son fondateur M. Nourredine HACHICHA. Dirigé par le ministère ivoirien des Infrastructures économiques, le coût global du projet est estimé à 92,637 milliards de FCFA, soit l’équivalent de plus de 150 millions de dollars, cofinancés à hauteur de 77,4 milliards de FCFA (126 millions de dollars) par la Banque islamique de développement (BID). Avec le soutien financier de la BID, la Côte d’Ivoire vient de lancer un grand programme d’études dans toutes ses régions qui prend en compte l’aménagement et le bitumage de 2.200 km de routes interurbaines, 117 ouvrages d’art et 400 ouvrages hydrauliques. Quant au Groupe SOROUBAT, il compte aujourd’hui en Tunisie 7 sociétés et est présent dans 8 pays à savoir l’Algérie, la Libye, la Côte d’Ivoire (5 sociétés), le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, le Tchad et dernièrement le Cameroun. Depuis sa création dans les années 70, le Groupe SOROUBAT a construit plus de 5.000 km de routes en Afrique, emploie près de 10.000 personnes et revendique plus de 1 milliard de dinars de chiffre d’affaires….. »

BURKINA FASO :

2PS organise une session de formation sur le thème « Le nouveaux dispositif de montage de dossier d’appels à concurrence » : « Comment désormais monter et remporter les marchés publics en tenant compte de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant règlementation générale de la commande publique et ses décrets d’applications ci-dessous ont été adoptés. Il s’agit du : Réagissez Tweet décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public ; décret n°2017-0050/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant attribution, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation de la commande publique ; décret n°2017-0051/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant règlementation de la maîtrise d’ouvrage public déléguée. La présente session de formation s’articulera autour des points suivants : æ Le contexte d’adoption du nouveau dispositif règlementaire et les innovations qu’il apporte par rapport à l’ancien dispositif ;æ Les procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public ; L’évaluation des offres et des propositions reçues dans le cadre des appels à concurrence ; L’exécution du contrat. Du Mercredi 5 au mardi 10 Avril 2017. COUT DE LA FORMATION : 70.000 francs. Vous êtes intéressé par la formation Contactez-nous au 51 56 66 66 78 38 98 98 ou envoyer nous par sms votre nom et prénoms au 76 84 99 23 Nous sommes situés à zogona sur l’avenue Charles de gaulle en face de la société générale NB : Formation assurée par un cadre de la direction générale des marchés public au Burkina….. »

L’état d’urgence à nouveau instauré pour dix jours à compter de vendredi : « Le gouvernement malien a décidé ce jeudi, de proroger à nouveau, l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national, pour une durée de 10 jours, à compter de demain, vendredi 31 mars à minuit. L’annonce a été faite par le gouvernement à l’issue d’un conseil des ministres présidé par le président Ibrahim Boubacar Keita. L’objectif est de donner plus de pouvoir aux forces armées et de sécurités pour faire face à la menace terroriste d’après les autorités. ‘’Cette prorogation a permis aux autorités de renforcer davantage les dispositifs de prévention et de lutte contre le terrorisme et accroître les capacités opérationnelles et les actions de contrôle des forces armées de sécurité sur le territoire nationale’’, indique le communiqué. Pour le gouvernement la mesure a porté ses fruits mais le danger demeure, en dépit des efforts fournis et l’évaluation de la menace terroriste dans la sous-région ainsi que les risques d’atteinte à la sécurité des personnes et de leurs biens. Décrété le 20 juillet 2016, l’état d’urgence a expiré le 29 mars 2017. Au-delà de cette période de 10 jours ‘’la prorogation de l’état d’urgence interviendra si la situation sécuritaire le justifie.’’, indique le communiqué. Il faut ajouter que les mesures sécuritaires ont été renforcées en vue de la bonne tenue, sans incident sécuritaire, de la conférence d’entente nationale qui se déroule du 27 mars au 2 avril à Bamako. Depuis le 20 novembre 2015, date à laquelle une attaque terroriste avait ciblé l’hôtel Radisson Blue de Bamako, faisant une vingtaine de morts parmi les clients et le personnel de l’établissement, l’état d’urgence a été déclaré, presque sans discontinuer, sur toute l’étendue du territoire malien…. »

AFRIQUE DU SUD:

Zuma veut le départ de son ministre des Finances : « Le président sud-africain Jacob Zuma souhaite bien procéder à remaniement gouvernemental pour se débarrasser de son respecté ministre des Finances Pravin Gordhan, a confirmé jeudi un membre de la coalition gouvernementale. Depuis plusieurs mois, M. Zuma, mis en cause dans une litanie de scandales de corruption, et M. Gordhan, qui dispose de la confiance des marchés, s'opposent publiquement sur la bonne gestion des deniers publics. Le chef de l'Etat a brusquement interrompu lundi une tournée de promotion de son ministre à l'étranger en lui ordonnant de rentrer toutes affaires cessantes en Afrique du Sud, une décision interprétée comme le signe imminent de son limogeage. "Le président nous a informés de son intention de procéder à un remaniement ministériel pour remplacer le ministre et le vice-ministre des Finances", a déclaré jeudi à la presse un chef du Parti communiste sud-africain (SACP), Solly Mapaila. "Nous lui avons fait part de notre objection à un tel remaniement", a ajouté M. Mapaila, dont le parti est membre de la coalition au pouvoir dirigée par le Congrès national africain (ANC). Le ministre sud-africain des Finances Pravin Gordhan, le 28 mars 2017 à Pretoria afp.com - Phil MAGAKOE La bataille engagée autour du sort de M. Gordhan révèle les fractures politiques apparues au sein de l'ANC, au pouvoir depuis la fin officielle de l'apartheid dans ce pays en 1994. Le parti de l'icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela est écartelé entre les partisans de Jacob Zuma, qui a réaffirmé récemment sa volonté de procéder à une "transformation radicale" de l'économie en faveur de la majorité noire, et une aile modérée incarnée par M. Gordhan et l'actuel vice-président Cyril Ramaphosa. Ces divergences se nourrissent de la course à la succession de M. Zuma, qui doit quitter la présidence de l'ANC en décembre prochain dans la perspective des élections générales de 2019. Le chef de l'Etat soutient son ex-épouse Nkosazana Dlamini-Zuma face à l'autre favori, Cyril Ramaphosa. L'affrontement entre les deux camps s'est encore manifesté mercredi lors des obsèques d'une figure historique de l'ANC hostile au chef de l'Etat, Ahmed Kathrada. Jacob Zuma n'y a pas assisté, à la demande de la famille du défunt….. »

TCHAD :

Le Tchadien Begoto Miarom prête serment en tant que membre du conseil consultatif de l Union Africaine sur la corruption : « Le compatriote Begoto Miarom a prêté serment le 29 mars 2017 au palais de justice de N Djamena en tant que membre du conseil consultatif de l Union Africaine sur la corruption. C est au cours de la 28e session ordinaire de la conférence des Chefs d État et des gouvernements de l Union Africain qui s est tenue à Addis-Abeba en Éthiopie en janvier 2017 qu il a été élu à l issue d une élection par le Conseil exécutif. Il représentera l Afrique centrale au sein de cette commission. Begoto Miarom s’engage solennellement à exercer en toute loyauté, impartialité, discrétion et conscience, les fonctions et responsabilités qui lui ont été confiées en qualité de membre du Comité consultatif de l Union Africaine sur la corruption. C est après avoir pris cet engagement que le président du tribunal l a renvoyé à l exercice de sa nouvelle fonction. Begoto Miarom Créé le 26 mai 2009, le conseil consultatif de l union africaine sur la corruption est un organe autonome établi au sein de l union africaine en vertu de l article 22 de la convention de l union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Elle a pour mission de surveiller la mise en uvre de la convention et conseiller l union africaine et ses États membres dans la lutte contre la corruption. Le conseil est composé de 11 membres, chacun est proposé par les États et élus par le conseil exécutif à partir d une liste d experts. Et ils sont nommés pour une période de deux ans renouvelable…… »

TOGO :

Une mission du MCC note les limites des services des TIC au Togo : « Le secteur togolais des télécommunications et du numérique souffre de plusieurs maux. Par contre, titulaire de ce département, Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique, tente à chaque fois que l’occasion lui est présentée de dire le contraire. Le coût de la communication est élevé par rapport à celui pratiqué dans la sous-région. La connexion internet est rarement fluide…Les consommateurs s’en plaignent régulièrement. La ministre des Postes et de l’Economie numérique peine à répondre aux attentes, malgré son CV kilométrique. Restée dans le virtuel, elle a même déclaré lorsque Moov lançait sa 3G en juin 2016 que « pour un marché togolais de 7 millions d’habitants, il est difficile d’attirer l’internet d’un 3ème opérateur ». Un argument trop simpliste aux yeux des spécialistes. Grace Morgan à la tête d’une délégation du Millenium challenge corporation (MCC), arrivée à Lomé, a rencontré le vendredi dernier les autorités politiques sur la problématique des TIC au Togo….. »
Mariage forcé entre la BTCI et l’UTB : « La Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) et l’Union togolaise de banque (UTB) vont se fondre pour former une nouvelle entité. Après plusieurs décennies de gestion chaotique. La BTCI et l’UTB n’existent aujourd’hui que de nom. Ces institutions bancaires ont perdu leur substance à cause de leur gestion approximative, de la prévarication. Ayant perdu leur crédibilité, le gouvernement décide de les fondre en une nouvelle entité. Selon les informations, les autorités compétentes ont enclenché le processus de fusion qui devrait aboutir avant la fin de l’année 2017. Quid alors de ceux qui ont contribué à la « destruction » de ces deux boîtes ?.... »

 

Crédit : IMPERIUM MEDIA

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