Alors que les rideaux sont tombés sur l’édition 2025 du tournoi de Wimbledon, une campagne originale continue de faire parler d’elle. La série vidéo « Overheard at Wimbledon », dans sa deuxième saison, s’est imposée comme une approche décalée et conviviale, offrant un aperçu inédit des échanges spontanés des visiteurs, des bénévoles, du personnel et même de personnalités présentes sur le site.
Cette initiative joue habilement sur la dimension humaine et le charme des petites conversations de supporters, capturant des moments sincères et parfois drôles. Qu’il s’agisse de groupes d’amis, de retraités ou de visiteurs novices, chacun est devenu, sans le savoir, une petite star du digital à travers ces capsules partagées largement sur les réseaux sociaux.
Pour cette édition, la série s’est élargie pour intégrer des célébrités et athlètes, parmi lesquels le joueur de cricket anglais Dani Gibson, David Beckham ou l’acteur Stanley Tucci. Ces apparitions spontanées se mêlent aux discussions ordinaires autour des pronostics de matchs, des observations sur les spectateurs ou des anecdotes sur la vie quotidienne, rappelant ainsi les traditions et l’humour typiques de la culture tennistique britannique.
Mais « Overheard at Wimbledon » ne se limite pas au simple divertissement. Cette série constitue également une vitrine subtile pour les partenaires et sponsors du tournoi, comme Pimm’s, American Express, Slazenger, Lanson, Lacoste ou Marks & Spencer. En intégrant des images emblématiques du tournoi et en valorisant ces marques, Wimbledon affirme son statut de spectacle culturel et lifestyle au-delà du sport.
Une particularité cette année : un épisode spécial a quitté la célèbre colline de Wimbledon pour s’inviter dans des salons de toilettage canin, des instituts de manucure et des maisons de retraite londoniennes, recueillant ainsi les échanges locaux et authentiques autour du tournoi, et amplifiant la portée sociale de la série.
Cette démarche s’inscrit dans la stratégie plus large de Wimbledon pour rester pertinent auprès des jeunes générations très connectées, en misant sur un storytelling basé sur l’authenticité, les moments « ambiants » et des contenus courts et facilement partageables.
Par ailleurs, le tournoi a proposé d’autres exemples marquants de narration de marque, comme le geste symbolique de Nike envers la jeune star philippine du tennis, Alex Eala. À l’occasion de ses débuts à Wimbledon, elle a reçu un serre-tête blanc orné d’une sampaguita, la fleur nationale des Philippines, rappel subtil de ses racines et de son parcours exceptionnel. Ce clin d’œil délicat, qui respecte le code vestimentaire strict du tournoi, a suscité un fort engouement sur Instagram, renforçant le lien émotionnel entre la joueuse et ses supporters.
Cette combinaison d’écoute attentive, de proximité culturelle et de créativité dans la communication démontre comment un événement sportif historique comme Wimbledon peut habilement conjuguer respect du passé et modernité, offrant aux marques un terrain d’expression à la fois local et global.
