Le week-end dernier, les voyageurs d’Orly ont cru embarquer pour… le village des irréductibles Gaulois. Le temps d'une activation événementielle audacieuse, Paris-Orly a été rebaptisé Paris-OrlyX, clin d’œil XXL au nouvel album Astérix en Lusitanie — et preuve qu’un aéroport peut aussi devenir un terrain de jeu narratif.
Objectif : célébrer les 80 ans du groupe ADP et la sortie du 41ᵉ tome d’Astérix, en transformant un lieu de transit en expérience culturelle et émotionnelle.
Résultat : un storytelling immersif, entre humour, patrimoine et voyage.
Une expérience “brand-land” à ciel ouvert
Terminal 4 a été métamorphosé en village gaulois : boucliers, amphores, chars, clin d’œil à la Lusitanie… et même un banquet géant réunissant 250 invités triés sur le volet.
Au menu : produits du terroir, sanglier réinventé et… une bonne dose de “potion magique” émotionnelle.
Cerise sur le sanglier : Philippe Katerine, alias Assurancetourix au cinéma, venu offrir un mini-concert surprise face à un public mi-VIP, mi-passagers curieux. Un moment suspendu, Instagram-ready, qui fait entrer la BD dans la vie réelle.
Quand la culture pop rencontre l’aéroport
Dans les airs (ou presque), un gigantesque “X” ajouté au logo du terminal a officialisé la transformation : Orly s’est fait Obélix-iser — littéralement.
Une activation hors-format qui marque :
- une appropriation culturelle positive
- un hommage au voyage comme aventure
- une alliance puissante entre marque territoriale et héros populaire
Les passagers ? Ravies, surpris, engagés. Preuve qu'une simple lettre peut devenir un levier d’affection de marque.
Brand lesson
Avec OrlyX, ADP ne signe pas une opération promotionnelle. Elle signe un moment mémorable, où un lieu fonctionnel devient support de rêve et de connivence culturelle.
C’est aussi un rappel :
Le voyage n'est pas seulement un déplacement — c’est une émotion.
Et quand une marque réussit à créer cette émotion en touchant l’imaginaire collectif… elle gagne bien plus que des impressions : elle crée du capital affectif.
