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Yoplait Skyr transforme nos débats inutiles en campagne culte

 “Chocolatine ou pain au chocolat ?”, “Foot ou rugby ?”, “Céréales avant ou après le lait ?” : Ces mini-polémistes de salon sont devenus presque une spécialité nationale. Yoplait et son agence Raymonde ont décidé d’en faire le carburant d’une nouvelle campagne qui détourne ces disputes légères pour mieux rappeler une évidence : le Skyr que les Français préfèrent, c’est celui de Yoplait.

Du yaourt à l’objet pop

Plutôt que de suivre les codes classiques du secteur – cuillères qui plongent au ralenti, promesses santé et discours nutrition – Yoplait choisit la dérision. Dans les spots, le pot de Skyr occupe toute la scène. Pas de personnages visibles, juste des voix qui s’opposent sur des sujets volontairement futiles : faut-il mélanger ? comment dire “stracciatella” ? petit ou grand pot ?

Ce dispositif, simple et coloré, transforme le produit en icône pop. Le pot devient un objet culturel, support de discussions absurdes mais universelles. Résultat : une publicité qui ne vend pas seulement un yaourt, mais une manière de rire de nos contradictions quotidiennes.

La preuve par les chiffres

Derrière ce ton décalé, la marque s’appuie sur un leadership réel : 44 % de parts de marché et 59 % de taux de réachat (source Circana, 2025). De quoi revendiquer sans complexe la signature : “Le Skyr préféré des Français”.

La diffusion est à la hauteur de l’ambition : quatre films TV visibles dès le 6 octobre sur les grandes chaînes, prolongés par une déclinaison digitale sur YouTube et un affichage parisien qui invite à “poursuivre le débat” dans le métro.

Un discours complice

Le succès de cette campagne repose moins sur le produit que sur la complicité créée avec le public. Yoplait ne parle pas d’apports protéinés ni de régimes. Elle parle de nos petites habitudes, de nos préférences insignifiantes mais familières. Bref, elle nous tend un miroir souriant.

Avec ce parti pris, la marque parvient à conjuguer humour, proximité et fierté de leader. Car au fond, qu’on prononce “skir” ou “skaïr”, qu’on mélange ou pas, une chose rassemble : dans le débat du Skyr, Yoplait a déjà gagné la manche.

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