OpenAI, après un an d’attente, a enfin dévoilé une mise à jour majeure de son modèle GPT-4o, offrant désormais des capacités de génération d’images impressionnantes, face à l’introduction de la génération d'images "Flash" par Google avec son modèle Gemini 2.0. Cette avancée technologique permet à GPT-4o de surpasser son prédécesseur, DALL-E 3, en offrant des rendus d’images et de photos plus réalistes et une meilleure intégration avec ses autres outils, notamment ChatGPT et Sora, l’IA text-to-video d’OpenAI.
🚨 BREAKING: OpenAI just launched a new image generation model, fully built in to GPT-4o and Sora. And it's the best I've seen.
— Allie K. Miller (@alliekmiller) March 25, 2025
I got early access. I'm going to tell you what you need to immediately test.
1) ask for a graphic or diagram
2) tweak until you like it
3) ask for it… pic.twitter.com/MbjG9I6LQV
Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a annoncé que cette mise à jour marquerait un tournant dans l’évolution des capacités des IA, car elle intègre désormais des capacités avancées de génération d’images et de textes plus précis et détaillés. Les utilisateurs de ChatGPT Plus, Pro, Team, et Free peuvent désormais profiter de cette fonctionnalité, avec une extension prévue pour les utilisateurs Enterprise et Edu à l’avenir.
L’amélioration des capacités de GPT-4o a été rendue possible grâce à l’implication directe d’humains dans l’entraînement des IA. Les erreurs, telles que les mains et visages mal réalisés, ont été corrigées, garantissant des rendus d’une grande fidélité. De plus, OpenAI a conclu des partenariats stratégiques avec des géants du contenu comme Shutterstock et News Corp (propriétaire du Wall Street Journal et The Times), pour enrichir les données utilisées pour entraîner ses modèles.
Les premières réactions des utilisateurs sur les réseaux sociaux, notamment sur X, sont enthousiastes. Beaucoup saluent la qualité des images générées, qui semblent proches de la perfection.
Mais cette avancée soulève aussi des interrogations, notamment sur l’utilisation des données pour entraîner les IA. Dans un contexte juridique de plus en plus strict concernant la protection des droits d’auteur, OpenAI met un point d'honneur à respecter les droits des artistes et des créateurs de contenu. Selon Brad Lightcap, le directeur de l’exploitation d’OpenAI, l’entreprise a mis en place des mécanismes pour garantir que les œuvres des artistes vivants ne soient pas utilisées sans leur consentement. Les créateurs peuvent également demander le retrait de leurs œuvres des bases de données d’OpenAI, offrant ainsi une forme de contrôle sur l’utilisation de leur travail.
Cette évolution reflète un enjeu majeur dans le développement de l’IA : la question de l’accessibilité et de la rémunération des créateurs de contenu. Des acteurs comme Linkup, une startup française, se sont d’ailleurs positionnés pour faciliter la collaboration entre les développeurs d’IA et les producteurs de contenu, en proposant un moteur de recherche dédié aux grands modèles de langage, alimenté par des sources vérifiées et rémunérées.
Cette avancée dans la génération d’images par IA n’est donc pas seulement une question technologique, mais un enjeu fondamental de respect des droits d’auteur et de collaboration entre les acteurs du numérique et les créateurs de contenu. OpenAI se place ainsi à la pointe de l’innovation tout en essayant de naviguer dans ce nouvel environnement juridique complexe.
