Snapchat, après avoir dévoilé ses nouvelles fonctionnalités publicitaires le mois dernier, a donné plus de détails sur les "Snaps Sponsorisés" et les "Lieux Promus". Ces nouveaux formats publicitaires permettront aux marques de toucher les utilisateurs dans les sections les plus interactives de l'application.
Jusqu'à présent, la messagerie de Snap restait un espace protégé, à l'abri des publicités. Cependant, l'arrivée de l'outil "My AI" a ouvert de nouvelles portes pour les annonceurs, permettant désormais aux marques d'envoyer des promotions directement dans les conversations privées des utilisateurs.
Les "Snaps Sponsorisés" seront des vidéos en plein écran, insérées dans les boîtes de réception des utilisateurs, marquées d'une étiquette "Sponsorisée" pour les différencier des autres messages. Ces publicités ne seront toutefois pas éligibles aux notifications push, et si elles ne sont pas ouvertes, elles seront automatiquement supprimées après un certain temps. Les utilisateurs auront la possibilité d’interagir directement avec l'annonceur ou de suivre un lien préétabli.
Bien que cette initiative puisse sembler intrusive, Snap mise sur la créativité pour augmenter ses revenus publicitaires. Cependant, l'introduction de ces publicités dans un espace aussi intime pourrait provoquer une résistance chez certains utilisateurs, au moins dans un premier temps. Disney sera le premier partenaire à tester cette fonctionnalité, avant qu'elle ne soit étendue à d'autres annonceurs.
Parallèlement, Snap lance également "Lieux Promus", permettant aux entreprises de mettre en avant leurs magasins sur la carte de Snapchat, utilisée par plus de 350 millions d'utilisateurs chaque mois. McDonald's et Taco Bell sont les premiers partenaires à tester cette nouvelle option publicitaire. En identifiant certains lieux comme "Top Picks", Snap a observé une augmentation de la fréquentation de 17,6 % pour les utilisateurs réguliers de l'application.
Ces innovations publicitaires offrent de nouvelles opportunités pour les marques, mais elles posent également la question du risque de sur-commercialisation d'une application principalement appréciée pour son caractère privé et intime.