Les consommateurs télécoms ghanéens, longtemps frustrés par la qualité médiocre et le coût élevé des services de données, pourraient enfin voir une amélioration significative d’ici la fin de l’année. Cette annonce a été faite par Joe Anokye, directeur général de l’Autorité nationale des communications (NCA), lors d'une intervention le 25 juillet sur la station de radio locale Citi FM.
Une réduction des coûts en perspective
Joe Anokye a promis une réduction des coûts d'Internet, attribuant cette amélioration à l'entrée en service de la société d’infrastructure partagée neutre, Next-Gen InfraCo (NGIC). Selon Anokye, la nouvelle société permettra aux opérateurs télécoms, y compris AT, Telecel et MTN, d'acheter des services en gros, sans avoir à investir dans la modernisation des infrastructures ou l'achat de nouveaux équipements pour la 4G. Cette approche vise à rationaliser les coûts et à améliorer l'efficacité des services de données au Ghana.
Un contexte de frustration des consommateurs
Cette annonce survient dans un climat de mécontentement croissant parmi les consommateurs ghanéens. Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs expriment leur frustration face à la mauvaise qualité des services de données et aux tarifs élevés pratiqués par les opérateurs télécoms. Une partie de cette grogne est attribuée à la classification de MTN comme opérateur dominant, ce qui aurait des répercussions sur les politiques tarifaires et la qualité des services.
La position du Ghana sur le marché africain
Malgré les plaintes, la NCA souligne que le Ghana est classé comme le troisième pays d'Afrique subsaharienne avec les tarifs Internet mobile les plus bas et le deuxième en Afrique de l’Ouest. Cette évaluation est basée sur les données d'un rapport de Cable.co.uk, une plateforme britannique spécialisée dans la comparaison des prix.
Vers une meilleure qualité des services
La NCA, consciente des préoccupations des consommateurs, explore activement des solutions pour améliorer la qualité des services tout en réduisant les coûts. L’entrée en service de NGIC représente une tentative ambitieuse de moderniser le secteur tout en répondant aux attentes des utilisateurs.
Les consommateurs ghanéens, qui ont longtemps lutté contre la mauvaise qualité et le coût élevé des services de données, peuvent espérer une amélioration notable grâce aux réformes annoncées. Avec la mise en place de Next-Gen InfraCo et les efforts continus de la NCA, le Ghana pourrait bien marquer un tournant dans la qualité et l’accessibilité de ses services de télécommunication. En attendant, les utilisateurs restent attentifs et espèrent voir des changements concrets et rapides.