Google travaille depuis plus d'un an au lancement d'une nouvelle version de son moteur de recherche, spécifiquement adaptée aux attentes du gouvernement chinois.
Huit ans après avoir cessé ses activités sur le sol chinois, Google s’apprête à faire son grand retour avec un nouveau moteur de recherche qui filtrerait les sites internet et les mots clés interdits par le gouvernement chinois, pour s’adapter à la législation locale, révèle le média américain d'investigation The Intercept.
Baptisé "Dragonfly", le nouveau projet est sur les rails depuis plus d'un an. D'après des documents récupérés par The Intercept, il interdirait l'accès à des contenus du New York Times, de la BBC ou encore de Wikipédia.
Les sites interdits seraient supprimés de la première page des résultats. La censure officierait également sur Google images, mais aussi sur les suggestions de recherche Google, dont l'autocomplétion.
