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L'économie panafricaine en bref du 31/03/2017

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SENEGAL :

Pétrole et gaz: Le CN-ITIE veut s’inspirer des meilleures pratiques : « Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) veut s’inspirer des meilleures pratiques en matière de dispositifs législatif, réglementaire et institutionnel, a indiqué mercredi son secrétaire permanent par intérim, Papa Alioune Badara Paye. M. Paye a précisé que le but est de permettre au Sénégal de tirer profit des ressources minières, pétrolières et gazières. ’’Il est tôt de pouvoir cerner toutes les retombées qui peuvent profiter à notre pays. Mais il y a des services techniques qui travaillent déjà sur les scénari possibles. Parce que, aussi bien dans les projets du gaz au nord de Saint-Louis, et du pétrole à Sangomar, on n’a pas encore pris une décision finale d’investissement’’, a souligné M. Paye. Il s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest), où il présidait le démarrage d’un séminaire de formation des membres du CN-ITIE sur la gouvernance pétrolière et gazière au Sénégal. Selon lui, le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz travaille ’’pour voir comment on peut améliorer les bénéficies pour la population, notamment dans le secteur de la sous-traitance et de la prestation de service, parce que la distribution va connaître un développement important’’. Ce séminaire, appuyé par la Grande-Bretagne, entre dans le cadre du volet renforcement des capacités du plan stratégique de l’ITIE pour la période 2017-2021. L’accent sera mis sur les défis liés à la gestion et au partage des recettes pétrolières et gazières, les mécanismes de promotion de la transparence, le contenu local, la gestion des fonds de stabilisation et d’épargene, ainsi que le fonds pour les générations futures, etc. Le comité national entend œuvrer pour l’instauration d’un optimum de gouvernance et accompagner l’Etat du Sénégal dans son ambition de gérer ‘’de façon transparente et rigoureuse’’ ces ressources, a t-il dit. Le but est de permettre ’’de rendre compte aux citoyens de l’évolution des résultats de gestion des opérations minières, pétrolières et gazières sur l’ensemble du territoire sénégalais’’, a expliqué M. Paye. Avec cette formation de deux jours, les membres du CN-ITIE ’’vont être dotés d’outils nécessaires pour comprendre et analyser les enjeux liés à l’industrie pétrolière et gazière et s’imprégner des meilleures pratiques en matière de gouvernance du secteur des hydrocarbures’’…… »

L’industrie des assurances sénégalaises réalise un chiffre d’affaires de près de 140 milliards FCFA en 2016 : « Sénégal-Assurances APA-Dakar (Sénégal) L’industrie des assurances au Sénégal a battu un nouveau record en réalisant un chiffre d’affaires toutes branches confondues de 139,898 milliards FCFA (environ 223,836 millions de dollars) au terme de l’année 2016, a appris jeudi APA auprès de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA). Comparé à son niveau de 2015 où il se situait à 119,781 milliards FCFA, ce chiffre d’affaires connait une progression de 16,79% (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Selon les données de la FSSA, cette augmentation s’explique par « la croissance cumulée du chiffre d’affaires de l’assurance vie (plus 32,3%) et de l’assurance dommage (plus 9%). Le chiffre d’affaires de l’’assurance dommage s’est établi à 94,553 milliards FCFA contre 86,371 milliards FCFA en 2015. Quant au secteur de l’assurance vie, son chiffre d’affaire passe de 34,273 milliards FCFA en 2015 à 45.345 milliards FCFA un an plus tard. Le marché des assurances au Sénégal comptait au 31 décembre 2016, 18 sociétés d’assurances dommage et 8 sociétés d’assurances vie….. »

COTE D’IVOIRE :

Agrobusiness: Deux sociétés portent plainte contre l’état ivoirien : « Les sociétés Monhévéa.com et Agromix de Christophe Yapi ont porté plainte contre l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre du contentieux sur l’agrobusiness. L’information émane d’un courrier de la défense de ces entreprises signé de Maître Paulin Esmel Beraudy, avocat à Toulon (France). Il a adressé le courrier aux souscripteurs. Le courrier daté du 20 mars et consultable sur le site internet d’Agronomix, est adressé aux souscripteurs. « L’Etat de Côte d’Ivoire qui est à l’origine du gel des avoirs, tente de se soustraire du litige pour laisser que les banques face à nous. C’est pourquoi nous avons décidé de porter cette affaire devant les tribunaux ivoiriens. La saisine de la Justice ivoirienne est engagée ce Iundi 20 mars 2017 afin de sécuriser vos investissements et préserver vos intérêts », argumente Me EsmeI Beraudy. II dit ne pas comprendre pourquoi les souscripteurs ne sont plus payés par le Trésor public mais par les banques. Ce procédé, selon lui, est tout de même illégal et prouve que l’Etat de Côte d’Ivoire qui est à l’origine du gel des avoirs, tente de se soustraire du litige pour livrer les banques aux souscripteurs. C’est cet acte qui, a-t-il révélé, a motivé la plaine en justice. La défense de Monhévéa.com et Agromix demande aux juges d’interdire aux banques de se dessaisir des fonds des entreprises dont elles ont la garde, d’ordonner le dégel des comptes sous astreinte de 15 millions FCFA (22800 euros) par jour de retard. Non sans condamner chacune des 16 banques au paiement d’une somme de 20 milliards FCFA (30,4 millions d’euros) en réparation du préjudice causé aux souscripteurs des deux entreprises suscitées. « Nous mesurons vos inquiétudes et les désagréments occasionnés par le retard dans le versement de vos Retours sur investissement ‘’Rsi’’ », réconforte-t-il. Il promet une résolution rapide de ce contentieux. Me Esmel Beraud a rappelé que c’est au cours de son premier voyage à Abidjan, du 17 au 27 février 2017, qu’il a adressé une mise en demeure aux 16 banques qui détiennent les fonds de Monhévéa.com et Agromix. « Il s’est avéré que les autorités ivoiriennes ainsi que les banques ont changé de position où le Trésor public ne paiera plus les souscripteurs mais les banques ..… »

Prolongement de l'autoroute Yamoussoukro-Tiébissou, 37 Km à bitumer sur deux ans : « Jeudi 30 Mars 2017 – Annoncé depuis un moment, le lancement des travaux de prolongement de l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou long de 37 Km est maintenant effectif. La cérémonie officielle d’ouverture des travaux qui devrait durer deux ans, s’est effectuée hier à Yamoussoukro, par le premier ministre Gon Coulibaly.Financé à hauteur de 92,637 milliards FCFA respectivement par la Banque Islamique de Développement (BID) avec 77,403 milliards FCFA et par l’Etat de Côte d’Ivoire avec 15,234 milliards FCFA, ce prolongement s’inscrit dans la réalisation du projet de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou (Burkina Faso). Le premier ministre Gon Coulibaly Rechercher Gon Coulibaly pour qui cette autoroute devrait changer le paysage de la région et permettre à la population de « continuer de prendre une part toujours plus active dans la marche de notre pays vers l’Emergence », en a profité pour annoncer le lancement d’un vaste programme d’études dans toutes les régions du pays, portant sur l’aménagement et le bitumage de 2200 km de routes interurbaines, 117 ouvrages d’art et 400 ouvrages hydrauliques….. »

CAMEROUN :

Démission du gouverneur de la Banque du Ghana: « Le gouverneur de la Banque du Ghana (BoG), Dr Abdul Nashiru Issahaku, a démissionné de son poste, appris APA jeudi à Accra.La démission de Dr Issahaku dont les raisons de sont pas encore connues, prendra effet le 1er avril 2017. Dr Issahaku a été nommé gouverneur de la BoG par l’ancien président John Dramani Mahama en avril 2016 après la démission de son prédécesseur, Dr Henry Wampah. C’est la deuxième fois en un an qu’un gouverneur de la banque centrale rend le tablier. Avant sa nomination au poste de gouverneur de la BoG, Dr Issahaku était le deuxième vice-gouverneur de la banque APEX. Au lendemain de changement de régime lors des dernières élections, certains experts politiques ghanéens avaient prédit son départ de la tête de l’institution financière. La monnaie ghanéenne, le Cedi a continué de se déprécier face aux devises étrangères sous Dr Issahaku. Dr Issahaku est un économiste spécialisé en développement international avec plusieurs années d’expérience dans la conception et l’exécution de politiques économiques. Il a par le passé travaillé pour des institutions internationales telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Agence canadienne de développement international….»

85 milliards de FCFA de l’AFD et de la BEI pour l’adduction d’eau au Cameroun : « L’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont octroyé 85 milliards de FCFA au Cameroun, pour la construction et la réhabilitation des infrastructures de desserte d’eau potable dans plusieurs localités du pays, a –t-on appris mercredi auprès du ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE). Avec respectivement 59 milliards de FCFA pour l’AFD et26 milliards de francs CFA pour la BEI, le Cameroun peut entrevoir avec sérénité, les travaux d’extension du réseau de l’eau à Yaoundé et trois villes secondaires en l’occurrence, Bertoua, Edéa et Ngaoundéré. Selon la Cameroon water utilities corporation (CAMWATER), entreprise publique chargée d’assurer les investissements dans le secteur de l’eau, ces fonds permettront la remise en état de la station d’épuration de la Méfou et du barrage de la Messa en vue d’augmenter la quantité d’eau à disposition de la capitale de 50 000 m3 par jour et de revoir totalement le système d’adduction d’eau potable dans les villes de Bertoua, Edéa et Ngaoundéré. Selon les sources proches de la Camerounaise des eaux ( CDE) filiale du groupe marocain de l’Office national d’eau potable (ONEP), seuls 26 pour cent de la population urbaine du Cameroun ont accès à l’eau potable dans leur domicile. Les autres doivent, le plus souvent, aller se ravitailler dans les forages privés, les marigots et les puits, d’autant que les fontaines publiques ont pratiquement disparu….. »

MALI :

Report de l’examen du projet de loi portant révision constitutionnelle : « L’examen du projet de loi portant révision constitutionnelle déposé à l’assemblée nationale par le gouvernement à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire tenu le vendredi 10 mars a été renvoyé à la session d’avril du parlement, a constaté APA.L’annonce a été faite à l’occasion de la plénière convoqué ce jeudi matin pour examiner ledit projet de loi. L’assemblée ‘’a décidé de renvoyer le projet de loi portant révision de la constitution à la session d’avril pour complément d’information. », indique-t-on. Les députés se donnent alors plus de temps pour cerner tous les contours d’un projet de révision constitutionnelle pour l’examen duquel le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, avait convoqué une session extraordinaire de l’assemblée le 10 mars dernier. Le gouvernement malien avait justifié sa volonté de réviser la constitution par le souci de ‘’corriger des lacunes et des insuffisances » de la constitution de 1992. L’autre raison invoquée par le gouvernement, est liée à la situation de crise que vit le pays : ‘’la crise sécuritaire et institutionnelle a révélé la fragilité des institutions. », note-t-on. Mais cette révision constitutionnelle n’est pas du goût de tout le monde. L’opposition et des juristes émettent beaucoup de réserves sur le projet de révision constitutionnelle. Le projet de texte fait l’objet de nombreux débats dans les milieux intellectuels et au sein de la société civile malienne. Le projet de projet de loi prévoit notamment la création d’un sénat et d’une cour des comptes. Il ne prévoit aucune modification de la durée et du nombre de mandat présidentiel. Au Mali ce mandat est de 5 ans renouvelable, une fois…… »

Appui financier aux couches défavorisées : L’APEJ met 1,3 milliard dans la cagnotte : « La Première Dame, KEITA Aminata MAIGA, a présidé la cérémonie d’ouverture de quatre (04) lignes de crédit au bénéfice des jeunes veuves des militaires tombés sur le front, des jeunes commerçants détaillants, y compris ceux de MalitelDa, et des jeunes de la diaspora, le mardi 21 mars 2017, à la place d’armes du Génie militaire. Pour la circonstance, l’Epouse du Chef de l’Etat était entourée de cinq (05) membres du Gouvernement Modibo KEITA, à savoir : MM. Mahamane BABY (Emploi et Formation professionnelle), Hamadou KONATE (Solidarité et Action humanitaire), Abdel Karim KONATE (Commerce), Abdourhamane SYLLA (Maliens de l’Extérieur et de la Diaspora) et Amadou KOITA (Jeunesse et Construction citoyenne). Le ministre de la Défense et des Anciens combattants (Abdoulaye Idrissa MAIGA) y était représenté par son Chef de Cabinet en la personne du colonel-major Mamadou DIAW qui a remercié, au nom de son ministre et de l’ensemble des forces armées et de sécurité, le Gouvernement et les plus hautes autorités du pays, pour ce geste de solidarité agissante en faveur des veuves et orphelins des camps militaires. En plus de ces veuves et orphelins, il faut être également parmi les Maliens de la diaspora et les commerçants ayant accepté de libéré les voies publiques, y compris ceux du MalitelDa, pour être éligibles à ce fonds d’un montant de 1,3 milliard de FCFA, a précisé le Directeur général de l’APEJ, M. Amadou CISSE, après avoir expliqué les conditions d’octroi et de remboursement des ces prêts. « Ces prêts seront étalés sur une période de 12 à 18 mois, selon la nature du secteur d’activités, tels que le commerce, l’agriculture, l’artisanat, l’élevage et la pêche », a ajouté le ministre Mahamane BABY, indiquant que ce fonds « sera domicilié dans les comptes des institutions de micro finance partenaires, sous forme de ligne de crédit en vue de financer le démarrage et/ou la relance des activités économiques des différents groupements bénéficiaires ». En mettant en place les présentes lignes de crédit, « le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle vise, à travers l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ), l’insertion des jeunes dans le tissu économique, par le financement des activités génératrices de revenu », a argumenté le ministre BABY, soulignant que cette initiative s’inscrit en droite ligne de la vision de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat, en matière de promotion de l’emploi. « L’ouverture de ces lignes de crédit est l’aboutissement d’un long processus de réflexion et de dialogue social entre les différentes parties prenantes », en l’occurrence l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes, la Direction du Service Social des Armées, le groupement des jeunes femmes veuves des camps, le groupement des commerçants détaillants, les jeunes de la diaspora et les institutions de microcrédit, a-t-il rappelé, avant d’exhorter les futurs bénéficiaires « à s’armer de beaucoup de courage pour la gestion de leur entreprise et à se montrer persévérants pour le remboursement des prêts, afin de permettre à d’autres jeunes et femmes de bénéficier du présent fonds revolving…..»

BURKINA FASO :

Le fleuve Mouhoun se meurt : « L’homme est le premier et principal ennemi de la nature. C’est le triste constat que nous avons fait lors d’une visite sur un des pans du fleuve le plus important du pays à savoir le Mouhoun. Dans sa partie vers le village de Sanakuy dans la province des Banwa, les faits parlent d’eux-mêmes. Nous nous y sommes promenés vendredi 24 mars 2017. A cet endroit du fleuve Mouhoun, on avait l’impression que l’eau criait au secours. Et pour cause, le couvert des arbustes et des arbres qui le protègent des rayons du soleil sont détruits par des scieurs à moins de 20 mètres du lit du fleuve. Sans compter les arbres défrichés pour des champs au nez du lit. Cela provoque l’évaporation accélérée des eaux du fleuve en ces temps de chaleur. C’est pourquoi, on constate des poches de terre par endroits le long du fleuve. Alors, qui a ordonné l’abattage en série de ces arbres centenaires, protecteurs de ce cours d’eau ? Selon certaines sources, ces abattages récents de caïlcédrats ont été effectués par des individus avec l’accord des autorités environnementales et la complicité des responsables locaux du village. Si l’on n’y prend garde, le Mouhoun, seul fleuve pérenne de notre pays, risque de disparaître sous nos yeux par la complicité et le silence coupable de tous, si des actes pareils se poursuivent. Ce constat amer n’est qu’à un endroit du fleuve. Qu’en est-il alors des dégâts sur tout le long ? Où voulons-nous aller avec les discours quotidiens sur la protection de l’environnement, si le peu qui reste est sacrifié sur l’autel des intérêts égoïstes d’individus malveillants ?.... »
La BAD débloquera 3,3 milliards de FCFA en appui à la filière anacarde : « La Banque africaine de développement débloquera une enveloppe constituée d’un prêt et d’un don, d’un montant total d’environ 3,3 milliards de FCFA, pour le financement du Projet d’appui au développement de l’anacarde dans le Bassin de la Comoé ainsi que pour la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière (PADA/REDD+). L’accord relatif au financement a été signé, le vendredi dernier, par Antoinette Batumubwira, représentante résidente de la BAD, au Burkina Faso, et Hadizatou Rosine Coulibaly, la ministre burkinabè des finances. D’une durée de 5 ans, le projet vise principalement à contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural, à la diminution des émissions de gaz à effet de serre en s’appuyant sur les capacités de stockage de carbone de l’anacardier. Il concerne les régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest du Burkina Faso, localisées dans le bassin de la Comoé. Son coût total est d’environ 6,4 milliards de FCFA. Pour rappel, la BAD n’en est pas à son premier soutien à la filière anacarde burkinabè. L’institution financière avait déjà approuvé, en février dernier, un prêt et un don d'un montant total de 5,4 millions $ dans le cadre du PADA/REDD+….. »

MALAWI:

Les barrages électriques de Nkula A et B seront arrêtés la veille de Pâques pour maintenance : « Les Malawites connaîtront des délestages supplémentaires lors des deux jours précédant la Pâques de cette année. L’Electricity Generation Company Malawi Limited (Egenco), la société en charge de la fourniture de l’énergie dans le pays, prévoit en effet d’arrêter les centrales hydroélectriques de Nkula A (24 MW) et Nkula B (100 MW) du 13 au 15 avril pour maintenance. Des travaux qui réduiront d’un tiers la production énergétique du pays qui s’élève actuellement à 360 MW. « Après l’arrêt, le réservoir sera vidé afin de permettre d’effectuer des travaux dans le tunnel. Les stations électriques seront remises en service dans la soirée du 15 avril », a précisé William Liabunya, le directeur exécutif de l’Egenco, qui a expliqué que ces dates avaient été choisies parceque beaucoup d’entreprises seront à l’arrêt, ce qui permettra de mitiger l’impact des travaux sur les consommateurs domestiques. Le Malawi, qui dépend en grande partie de ses ressources hydroélectriques, a connu dernièrement une baisse du niveau de l’eau dans ses réservoirs à cause des conditions météorologiques….. »

TANZANIE :

L’Etat ordonne un audit pour déterminer si les compagnies minières sont fiscalement en règle: « En Tanzanie, le président John Magufuli a ordonné une enquête spéciale pour vérifier si les compagnies minières présentes dans le pays s’acquittent « comme il se doit » de leurs impôts et taxes. La décision intervient quelques semaines après que le gouvernement a interdit les exportations de minerais bruts afin de contraindre les sociétés à effectuer le traitement localement. « Le gouvernement veut vérifier si les taxes applicables sont effectivement payées », a déclaré le premier ministre, Kassim Majaliwa. Le président a également ordonné que des centaines de conteneurs d’exportation soient placés sous surveillance policière de 24h jusqu’à ce qu’une inspection approfondie détermine s’ils ont été correctement déclarés. Toutes ces décisions entrent dans le cadre des promesses du président tanzanien à son arrivée au pouvoir en novembre 2015. Il avait alors déclaré vouloir éradiquer la fraude fiscale, la corruption et la mauvaise gestion. Le secteur minier contribue pour 3,5% au produit intérieur brut de la Tanzanie….. »

KENYA:

La BEI alloue 122 millions $ pour doubler la capacité de la centrale géothermique d'Olkaria I: « La Banque européenne d’investissement (BEI) a octroyé au Kenya un prêt de 122 millions $ pour l’augmentation de la capacité de la centrale géothermique d’Olkaria I, qui verra sa puissance passer de 70 à 140 MW. L’institution a annoncé dans un communiqué que ces fonds serviront au financement de forages de puits, de système de collecteur de vapeur et d’installations d’interconnexion des centrales. L’extension de cette centrale entre dans le cadre de l’ambition du pays qui compte développer d’ici à 2030, 5 530 MW de centrales géothermiques. Son parc géothermique a aujourd’hui une taille de 636 MW, ce qui en fait le 7ème producteur mondial de ce type d’énergie. La BEI n’en est pas à son premier appui financier au secteur énergétique kényan. La banque a en effet participé au financement de la centrale éolienne du lac Turkana et au projet Last Mile Connectivity qui ambitionne de connecter 1,5 million de personnes au réseau électrique d’ici à 2020…. »

AFRIQUE DU SUD :

Le gouvernement donne son feu vert au développement du gaz de schiste dans la région de KarooL : « Jeudi, le ministre sud-africain des Ressources minérales, Mosebenzi Zwane, a annoncé que le gouvernement vient d’autoriser le début des travaux de développement du gaz de schiste dans la région semi-désertique de Karoo, dans le sud du pays. L’annonce a été faite, lors d’une rencontre sur le développement du gaz de schiste dans le pays, qui s’est tenue à Richmond, au Cap du Nord. Elle met également fin à un an d’attente du lancement du projet. En 2016, Pretoria avait annoncé que les travaux débuteraient cette année ; ce qui avait suscité beaucoup d’espoir dans cette région où le projet est attendu pour résorber quelque peu le taux de chômage, indique l’AFP. « Sur la base des preuves scientifiques disponibles, le gouvernement a décidé de procéder au développement du gaz de schiste dans la région de Karoo.», a-t-il déclaré. Selon les études préliminaires, il y aurait jusqu’à 50 trillions de pieds cubes de gaz de schiste récupérables dans le bassin de Karoo, en particulier dans les provinces de l'Est, du Nord et de l'Ouest du Cap. Une telle exploitation de gaz de schiste devrait jouer un rôle phare dans le mix énergétique de l’Afrique du Sud, étant donné que le pays est largement tributaire du charbon et envisage de recourir à d’autres sources d’énergie. Il faut souligner que le gouvernement a aussi autorisé la technique de la fracturation hydraulique (Fracking) dans l’exécution des travaux. Cette technique est controversée et peut avoir, selon les experts, des effets indésirables sur les réserves d’eau d’un pays puisqu’elle consiste en une fissuration des roches au moyen d’une injection massive de liquides sous pression. Interpellé sur la question, le ministre a expliqué que le gouvernement est conscient des risques sur l’environnement, mais a assuré que l’exploration et l’exploitation de la matière se feront « en toute sécurité », en attendant l’adoption du nouveau texte régissant les secteurs minier et pétrolier. « Une évaluation socio-économique et environnementale a été menée sur l’ensemble du site. Elle nous a permis de collecter les informations nécessaires pour une prise de décision éclairée sur le développement du gaz de schiste.», a-t-il précisé. Il faut souligner que l’Afrique du Sud manque de cadre législatif approprié pour encadrer le développement du gaz de schiste. Le responsable a aussi affirmé que le nouveau texte permettra d’accélérer le développement du gaz de schiste dans le pays. L’Afrique du Sud disposerait, selon l’administration américaine de l’Energie, de 390 trillions de pieds cubes techniquement récupérables de gaz de schiste..."

NIGERIA :

500 millions $ grâce à l'émission d'un nouvel eurobond : « Le Nigeria a levé, le 29 mars, 500 millions de dollars grâce à l’émission d’un eurobond d’une maturité de15 ans à un taux de 7,5%, a annoncé la ministre des Finances, Kemi Adeosun (photo, gauche). «Les fonds mobilisés grâce à ce nouvel emprunt, qui fait suite à l’émission sursouscrite d'un eurobond d'un milliard de dollars en février, serviront à financer les travaux de développement des infrastructures décrits dans le budget de l'an dernier.», a souligné Mme Adeosun. Le gouvernement nigérian prévoit d’augmenter les investissements publics de 20% cette année, à 7 300 milliards de nairas (24 milliards de dollars) pour relancer l’économie nationale qui a plongé en récession durant l’année écoulée, dans le sillage de la chute des cours de brut. Selon les données du Fonds monétaire international (FMI), le PIB de ce pays qui tire 70% de ses revenus et environ 90% de ses recettes en devises des exportations du pétrole, s’est contracté de 1,7% l’an passé. La hausse prévue des dépenses publiques devrait générer un déficit budgétaire de 2 360 milliards de nairas (7,7 milliards de dollars). Pour tenter de combler ce déficit, le Nigeria prévoit d’émettre des obligations de la diaspora pour un montant total de 300 millions de dollars et cherche à obtenir un prêt de 1 milliard de dollars auprès de la Banque mondiale ainsi qu’un autre prêt de 1,3 milliard de dollars auprès de la Chine pour financer des projets ferroviaires. Le pays le plus peuplé du continent envisage également d’émettre 20 milliards de nairas d’obligations vertes, le mois prochain. L’eurobond d’un milliard de dollars, émis début février, par le Nigeria pour financer son déficit budgétaire, a été souscrit près de huit fois. Le carnet de commandes de ces premières euro-obligations émises par le pays le plus peuplé d’Afrique depuis 2013, a en effet atteint 7,7 milliards de dollars, ce qui a permis de ramener le taux de l’emprunt d’une maturité de 15 ans à 7,875%, un niveau bien en deçà des attentes des investisseurs….. »

 

 

 

Crédit : IMPERIUM MEDIA

 

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