La société agro-industrielle, Lesieur Cristal, a réalisé, au titre du premier semestre de l’année en cours, un résultat net de 85 millions de dirhams (MDH), en hausse de 22,2 pc par rapport à la même période 2013, selon les résultats semestriels 2014. En dépit de la persistance d’une conjoncture économique difficile et de la hausse des coûts d’énergie et de transport, Lesieur Cristal a affiché une bonne performance semestrielle dans le prolongement des réalisations 2013, souligne le leader national des huiles de table dans une communication financière, ajoutant que le résultat d’exploitation également en hausse de 23 pc, sur la même période, a totalisé 127 MDH. « Cet accroissement du résultat d’exploitation est imputable à la bonne gestion de nos couvertures de matières premières et à la maîtrise de nos charges opérationnelles qui ont permis d’absorber la hausse des coûts d’énergie et de transport », explique la société dans son communiqué publié sur le site internet de la Bourse de Casablanca. Pour sa part, le chiffre d’affaires (CA) de Lesieur est passé de 2,02 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin 2013, à 1,89 MMDH au premier semestre 2014, l’impact de la croissance des volumes de ventes de l’huile de table sur le CA étant masqué par la répercussion de la baisse des cours d’achat des huiles brutes sur les prix de vente aux consommateurs, poursuit la même source. S’agissant des comptes consolidés, ces derniers font ressortir un résultat net (dont part du groupe) en hausse à 100 MDH (contre 42 MDH à fin 2013), un excédent brut d’exploitation de 157 MDH et un résultat d’exploitation courant qui est passé de 88 MDH, à 129 MDH au titre des six premiers mois 2014. Le CA consolidé du groupe s’est élevé, quant à lui, à 1,89 MMDH à fin juin 2014, contre 2,04 MMDH durant la même période de l’année écoulée. Côté perspectives, Lesieur Cristal envisage, dans un environnement marqué par la fluctuation des prix des matières premières, de poursuivre sa stratégie axée sur le renforcement de ses marques, le développement de ses innovations et la rationalisation de ses coûts opérationnels, en vue de conforter son leadership et de poursuivre ses objectifs de croissance durable.