La plupart des campagnes de sécurité routière insistent sur la tragédie de mourir à la suite d’un accident. Mais Ogilvy Madrid et la Direction générale de la circulation (DGT) proposent une approche différente : montrer la tragédie de survivre après avoir causé un accident mortel.
Sous le concept « Dans un accident de la circulation, on peut mourir ou perdre la vie », la campagne explore une réalité souvent ignorée : la vie de l’agresseur ne s’arrête pas avec l’accident, mais le fardeau psychologique et moral reste à jamais. Le message central met en scène une personne qui, après avoir provoqué la mort de deux personnes, se retrouve marquée à jamais par le poids de sa responsabilité.
« On sait déjà que la distraction au volant peut coûter la vie. On nous le répète depuis des années. Ce qui est moins montré, c’est le sort de l’agresseur. Même s’il survit, sa vie reste sur la route, car ce qui suit l’accident, ce n’est pas vivre », expliquent Guille Fernández et Pablo Poveda, directeurs créatifs chez Ogilvy Madrid.
L’initiative vise à dépasser les messages de prévention classiques pour mettre en lumière les conséquences psychologiques, sociales et morales de ces accidents sur ceux qui en sont responsables. La campagne est diffusée à la télévision, sur les panneaux d’affichage et sur les plateformes numériques afin de toucher un public large. La production a été confiée à Roma, sous la direction de Hogarth, avec la participation d’ISILIK pour la conception sonore.
Cette approche originale transforme le récit traditionnel de la sécurité routière, invitant à réfléchir non seulement à la fragilité de la vie des victimes, mais aussi aux séquelles durables pour ceux qui provoquent l’accident.
