Quand la communication flirte avec le cinéma, l’effet buzz est assuré. C’est le pari audacieux de Flight Risk, jeune marque australienne de vélos électriques connectés, qui a choisi de mettre en scène un faux braquage pour présenter ses modèles.
Tout a commencé avec la diffusion d’images de vidéosurveillance montrant la disparition d’un lot de vélos. Très vite, les réseaux sociaux se sont enflammés : vol réel ou simple mise en scène ? La réponse est tombée quelques jours plus tard. L’affaire n’était autre qu’une campagne marketing orchestrée par l’agence Pool Party, avec la participation surprise du combattant de l’UFC Tai Tuivasa.
La mise en scène s’est conclue par une vidéo digne d’un film hollywoodien, où les vélos prétendument « volés » étaient suivis pas à pas grâce à l’application Flight Risk. Cette dernière offre un panel de fonctionnalités connectées : suivi GPS et 4G en temps réel, verrouillage et contrôle du moteur à distance, activation des phares, ainsi qu’un tableau de bord permettant d’analyser les trajets et l’état de la batterie.
Si l’opération a frappé fort médiatiquement, une question demeure : ce type de communication suffit-il à imposer une nouvelle marque dans un marché déjà saturé par de nombreux acteurs ? L’effet d’éclat est indéniable, mais il reste à savoir si cette notoriété soudaine se traduira en ventes durables. Le risque est réel : que l’histoire spectaculaire éclipse le produit lui-même.
Le véritable tour de force de la campagne réside ailleurs : avoir transformé une fonctionnalité relativement classique – le suivi GPS – en un récit haletant, presque cinématographique. Une stratégie qui prouve la capacité de la marque à faire parler d’elle, mais dont l’efficacité commerciale devra encore être confirmée dans les mois à venir.
En définitive, Flight Risk a démontré son habileté à « pédaler » fort en matière de communication. La prochaine étape sera plus décisive : convertir ce buzz en confiance durable auprès des cyclistes et des acheteurs potentiels.
