Amazon a annoncé mercredi 5 septembre qu’elle unifiait ses systèmes publicitaires disparates sous une seule marque, Amazon Advertising. A cet effet, les produits tels que Amazon Media Group (AMG) pour les services d'affichage et de vidéo gérés, Amazon Marketing Services (AMS) pour les annonces de vendeurs sur Amazon et la solution programmatique Amazon Advertising Platform (AAP) prennent leur retraite.
Cette initiative est une bonne nouvelle pour les spécialistes du marketing aux prises avec une surcharge d'acronymes, mais cela ne changera rien du point de vue des opérations.
Les anciennes marques seront éliminées au cours des prochains mois. Autres changements de noms à noter: les annonces de recherche de titre sont désormais appelées marques sponsorisées, et Amazon Advertising Platform est désormais Amazon DSP.
Dans le même ordre d’idées, au début de cette année, Google a retiré plusieurs de ses marques de publicité - notamment AdWords et DoubleClick - et a unifié ses offres sous de nouvelles dénominations.
Les services et produits publicitaires d’Amazon ont évolué au fil du temps, au fur et à mesure que la société développait sa grille d’offres. Cette évolution, malgré sa lourdeur, a aidé Amazon à attirer une clientèle d’annonceurs allant des petits vendeurs tiers aux grandes marques. Le vice-président de la publicité d'Amazon, Paul Kotas, a déclaré dans ce cadre qu’Amazon comptait désormais des centaines de milliers d'annonceurs:
"Nous avons unifié nos offres de produits sous le nom de «Amazon Advertising». Il s'agit d'une autre étape dans notre objectif de fournir des solutions publicitaires simples et intuitives aux centaines de milliers d'annonceurs qui utilisent nos produits pour développer leur activité".
Ce chiffre est toujours en comparaison avec Facebook dont la liste d’annonceurs se compte par millions, mais il illustre à quel point Amazon a pu rapidement créer une activité de publicité à croissance rapide. Au deuxième trimestre de 2018, la société a déclaré des revenus en provenance de la publicité supérieurs à 2 milliards de dollars pour le deuxième trimestre consécutif, soit plus du double de l’année précédente.
