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L'économie panafricaine en bref du 30/03/2017

SENEGAL:

Enrichissement illicite au Gabon: quatre dossiers transmis au procureur: "Au Gabon, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a affirmé dans un communiqué publié vendredi 24 mars avoir transmis au procureur de la République, pour la mise en mouvement de l’action publique, les dossiers de quatre personnes physiques ou morales, dont les enquêtes sur les détournements des deniers publics sont entièrement bouclées. Une annonce qui doit susciter la peur auprès des anciens et nouveaux gestionnaires des biens publics. Créée en 2002 2002 sous la houlette du FMI et de la Banque mondiale pour traquer les grands criminels financiers, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite renvoyait dans la société l’image d’un lion de cirque qui ne fait peur à personne. Son dernier communiqué est un véritable changement de cap. La commission affirme avoir enquêté sur sept cas. Un a été abandonné. Deux restent en instruction. Quatre dossiers bien ficelés ont été transmis au procureur pour action publique. C’est-à-dire interpellation des personnes concernées et ouverture des procès. La commission a créé le suspense. Aucun nom n’a été cité. La peur doit gagner le camp du pouvoir et de l’opposition. Les détournements concernés se seraient passés entre 2006 et 2012. Durant cette période beaucoup d’opposants actuels étaient aux affaires à des postes juteux. Tous ou presque étaient ordonnateurs des crédits. En tout cas, la sortie de la Commission intervient au moment où l’opération Mamba, lancée par le go uvernement, continue de faire des vagues dans le pays. L’ancien ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, et son collègue des Travaux publics, Magloire Ngambia, sont en prison dans le cadre de cette opération mains propres. Le grand déballage se poursuit....."

Forum des marchés émergents : L’Afrique se développera selon ses propres conditions selon Adesina: "«L’Afrique se développera selon ses propres conditions, sans compter sur la bienveillance d’autrui. C’est la seule et unique façon d’accélérer le développement et de le focaliser sur nos besoins, poussé par un profond sentiment d’urgence et de responsabilité ». Tels étaient les propos du président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, lorsqu’il prononçait, le lundi 27 mars à Abidjan, un discours liminaire dans le cadre de la conférence sur les marchés émergents, organisée par le gouvernement de la Côte d’Ivoire. Plus de 300 participants sont venus des quatre coins de la planète, écouter le président Adesina s’exprimer sur le thème «Africa, forty years from now» (l’Afrique dans quarante ans), lors d’une session du Forum des marchés émergents 2017. Parmi eux figuraient d’éminents chefs d’entreprise, des représentants gouvernementaux, des décideurs financiers, ainsi que des représentants des secteurs public et privé les plus influents du continent africain. Adesina a déclaré préférer parler de la promesse de l’Afrique de se transformer dans les dix prochaines années, période correspondant à celle des Cinq grandes priorités de développement (Top 5) de la BAD – à savoir éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique – plutôt que d’imaginer le continent dans 40 ans. «D’ici une quarantaine d’années, le monde aura totalement changé», dit-il, faisant remarquer que «l’avenir de l’Afrique est toujours remis à plus tard. Avant, on parlait de l’horizon 2020, et aujourd’hui, on parle de l’horizon 2063. Je parlerai plutôt de la promesse de l’Afrique de se transformer dans les dix prochaines années, soit la durée prévue des Cinq grandes priorités (Top 5)»....."

«Le Gim-Uemoa est un véritable outil d’intégration au service de l’économie…» selon Blaise Ahouantchede: "Evoquant, les opportunités financières qu’offre la monétique, le Directeur général du Gim-Uemoa, indique que le Gim est un outil vital de développement des Etats de l’Uemoa. Il présidait l’atelier de sensibilisation de la presse sénégalaise autour du thème, ‘’Gim Uemoa : un outil d’intégration régionale et d’inclusion financière des administrations publiques et privées et des populations’’. «Le Gim-Uemoa est un bras droit de la banque centrale et un véritable outil d’intégration au service de l’économie. Les Etats ne mesurent même pas la capacité et la nature de l’instrument économique et financier qu’est le Gim. Il peut par exemple, permettre aux Etats de mieux collecter les impôts des citoyens en les identifiant mais aussi d’améliorer la transparence fiscale ». Le réseau Gim n’est pas une banque, mais assure une mission importante de circulation des services financiers et des fonds au sein de l’Uemoa et même au niveau international avec les partenaires comme Visa et Mastercard», confie Blaise Ahouantchede, Directeur général de Gim-Uemoa, Le Directeur de Gim-Uemoa a fait aussi un plaidoyer pour la promotion du paiement par carte bancaire en vue de diminuer la forte circulation du cash dans nos pays. Poursuivant, il ajoute que fort de ses acquis et de ses quinze ans d’expérience dans l’intégration monétique entre ses membres, GIM-Uemoa entend poursuivre sa mission en facilitant l’accès des populations aux services financiers et bancaires. Et dans cette optique, l’enjeu principal de GIM-Uemoa est d’élargir sa plateforme de travail en partenariat avec tous les acteurs et leaders de mondiaux de l’industrie des transactions numériques financières...."

Génie militaire : Grogne autour des soldes: " Le ton est du coup monté dans les rangs. D’après nos sources, au niveau du Génie Militaire à Bamako, un sous-officier aurait pris son courage des deux mains pour aller réclamer son droit et celui de ses subalternes (les fameuses soldes du mois) à ses chefs. Le message a apparemment été bien reçu puisque juste avant la fin de la journée du vendredi, toutes les soldes avaient été réglées. Seuls, ceux qui sont domiciliés dans les banques devront patienter pour les 27- 28 mars. Révision constitutionnelle : Bientôt un Manifeste de Protestation De hauts cadres de la place n’entendent pas croiser les bras en laissant les autorités actuelles du pays apporter une quelconque retouche à la Constitution en vigueur. A leur tête, nous-a-t-on signalé, un célèbre avocat, ancien Ministre, en la personne de Me Abdoulaye Garba Tapo. Selon des indiscrétions, ce Manifeste mettrait à nu les incongruités que le pouvoir tenterait d’insérer dans la loi Fondamentale, mais aussi et surtout de prouver aux Maliennes et aux Maliens que l’on voudrait seulement réserver des gâteaux au prince du jour....."

CAMEROUN:

Un répertoire des sources d’appuis financiers et non financiers mis à la disposition des PME: "L’Agence de promotion des PME (Apme), organisme public chargé de l’encadrement et de l’accompagnement de ces entreprises, vient de présenter officiellement le répertoire des sources d’appuis financiers et non financiers aux PME. Ce document, a-t-on appris, servira désormais de boussole aux PME dans leur recherche des financements et autres appuis existants en vue du développement de leurs activités. Selon l’Apme, la conception de ce document est consécutive à une étude réalisée par l’agence sur les besoins réels des Pme camerounaises. Sur 133 pages, le répertoire liste les sources d’appuis financiers et non financiers émanant du secteur public, du privé, ou encore des programmes implémentés avec des partenaires au développement. Présentées comme le principal levier de la croissance économique au Cameroun, les Pme, qui constituent plus de 80% des entreprises recensées dans le pays, font cependant face à d’innombrables difficultés. La première est l’accès aux financements, dont les principales sources viennent d’être répertoriées dans le document conçu par l’Apme. BRM Lire aussi: 17-11-2016 - MTN Cameroun et l’Agence de promotion des PME s’associent pour arrimer 20 000 PME locales aux TIC 14-11-2016 - Moins de 25% des 100 000 PME camerounaises répondent aux exigences de couverture sociale 24-08-2015....."

Mise au point: "Tous les membres de la chorale de l’Université de Yaoundé 1 sont revenus au Cameroun Sur invitation du Président italien Sergio Mattarella, la chorale de l’Université de Yaoundé 1 a séjourné dans son pays dans le cadre de la visite d’Etat du Président de la République Paul Biya. Les rumeurs qui ont parlé des fugues se révèlent aujourd’hui non fondées, car les 50 étudiants partis en Italie sont revenus au Cameroun le 23 mars 2017. Contrairement à ce que la rumeur disait, tous les membres de la chorale «The Glorious Voices» de l’Université de Yaoundé 1 sont revenus au Cameroun le 23 mars 2017. Le quotidien Mutations édition du 28 mars 2017 qui relaie cette information, rapporte que quelques jours seulement après leur départ pour l’Italie, il se disait que des choristes de «The Glorious Voices» ont pris dès leur arrivée la clé des champs. Cette chorale a été invitée par Sergio Mattarella le Président italien dans le cadre de la visite d’Etat du Chef de l’Etat Paul Biya dans son pays. Les étudiants au nombre de 50 ont tous répondu présents à l’appel. Ils ont été accueillis le 23 mars 2017 par les administrateurs de l’Université de Yaoundé 1. «Nous sommes tous là, personne n’a fui», a lancé l’un des choristes. Esther Nkeh la vice-présidente de cette chorale a déclaré «rien de mal ne s’est passé et personne n’a eu l’idée de fuir. Nous sommes revenus 50 comme au départ». Kenneth Tabit Tabot le président de «The Glorious Voices» a souligné que les membres de la chorale ont eu la possibilité de fuir, mais ils ne l’ont pas fait. Une attitude saluée par le Recteur de l’Université. «L’Université de Yaoundé 1 est fier de sa chorale qui après son séjour en Italie, a eu à se produire devant deux Chefs d’Etat. Vous êtes là pour constater qu’ils sont partis 50 et qu’ils sont revenus 50», a-t-il déclaré. camernews-mise......"

Assurance chômage: Macron juge le projet d'accord "cohérent" avec sa "philosophie": Emmanuel Macron, candidat d’En Marche! à l’élection présidentielle, a estimé mardi que le projet d’accord sur l’assurance chômage proposé par le patronat aux syndicats était « cohérent » avec sa « philosophie », et s’est dit favorable à sa « dynamique ». « Cet accord, s’il est finalisé (…), est très cohérent avec la philosophie qui est la mienne », a déclaré M. Macron, auditionné par le Medef, alors que se déroule en parallèle la dernière séance de négociations entre partenaires sociaux. « Je suis favorable à cette dynamique d’accord (…), je la prendrai, si je suis élu, comme telle », a poursuivi le candidat d’En Marche!. « Pour autant elle n’épuise pas le champ que j’ouvre par ailleurs et donc ce que je souhaite faire plus largement », a-t-il ajouté. Dans son programme, M. Macron propose que l’Etat reprenne en main le pilotage de l’Unédic. Il prône un système de bonus-malus sur les cotisations patronales pour limiter l’usage des contrats courts. « Je ne suis pas pour un bonus malus par la loi qui taxerait de manière inconsidérée », a-t-il dit mardi. « En même temps dans un même secteur, dans les mêmes conditions macroéconomiques, il est normal qu’on récompense ceux qui agissent bien et qu’il y ait un malus pour ceux qui agissent mal », a ajouté le candidat. Les partenaires sociaux ont entamé mardi une dernière séance de négociations autour d’un projet d’accord patronal qui propose une légère hausse des cotisations chômage des employeurs. La proposition est jugée insuffisante par les syndicats qui réclament unanimement un renchérissement des contrats courts....."

COTE D’IVOIRE:

Agriculture: "Un atelier national sur l’analyse des risques phytosanitaires du cacao se tient depuis mardi à Yamoussoukro, et ce jusqu’à samedi, à l’initiative du centre national de recherche agronomique (Cnra), indique un communiqué parvenu à l’AIP. Cet atelier s’inscrit dans la mise en oeuvre du projet « gestion intégrée des nuisibles et pathogènes du cacao en Afrique » financé par le fonds commun des produits de bases (CFC), des chocolatiers et du Togo, du Nigeria, du Cameroun, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. La formatrice, Dr Ayodélé Maria, consultante ICCO, instruit les participants sur les rudiments nécessaires à la bonne reconnaissance, théorique et pratique, des principales contraintes endogènes et exogènes du cacoyer, afin de mieux poser l’analyse des risques phytosanitaires liés à cette spéculation agricole phare pour la Côte d’Ivoire. Ceux-ci sont issus du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, du Conseil du Café Cacao, de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) et des services des Douanes. Le représentant du directeur général du CNRA, Dr Zakra Nicodème et Dr Obiété Henri, coordonnateur régional du projet « gestion intégrée des nuisibles et pathogènes du cacao en Afrique » ont, à la cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation, attiré l’attention des participants sur l’importance du rôle d’avant-garde qu’ils ont à jouer dans la mise en place d’un système efficace de surveillance des différentes maladies et ravageurs qui représentent des risques énormes pour la cacaoculture ivoirienne. Leurs actions au quotidien, ont-ils souligné, serviront à éloigner de la production cacaoyère nationale les diverses menaces qui pourraient naître de la présence d’une ou plusieurs des contraintes (maladies et ravageurs) de nature endogènes et exogènes par la détection rapide des signes de ces maladies et ravageurs....."

Entrepreneuriat/ Les résultats du programme Tony Elumelu connus: "Dans un communiqué émanant de la United Bank of Africa (UBA), la banque porte à la connaissance des candidats au programme d’entreprenariat initié par son fondateur Tony Elumelu que les résultas sont disponibles. www.tonyelumelufoundation.org/programme, c’est le site sur lequel les candidats au programme annuel d’entrepreneuriat africain sont invités à se rendre pour consulter les résultats de l’édition 2017. 1 000 jeunes entrepreneurs sont à nouveau sélectionnés sur 93 000 candidatures reparties à travers 54 pays, soit le double du nombre de postulants en 2016 et le quadruple en 2015. Tony Elumelu, milliardaire nigérian, fondateur dudit programme s’est dit préoccupé par les 92 000 postulants dont les projets n’ont pu être retenus. « Me tenir ici aujourd’hui pour annoncer les candidats retenus a pour moi un goût doux-amer; Nous avons 92 000 entrepreneurs en herbe qui n’ont pas été sélectionnés pour notre programme et ces jeunes hommes et femmes africains ont démontré beaucoup d’énergie, d’innovation et de créativité dans leurs dossiers de candidature. Nous ne devons pas relâcher dans nos efforts jusqu’à ce que nous puissions les aider tous à réaliser leurs aspirations. », a-t-il fait savoir lors de la cérémonie d’annonce. Face à l’impact de ce programme au niveau africain, Parminder Vir OBE, directrice générale, soutient avoir établi des partenariats avec des organisations, dont Microsoft, GE et la CEDEAO, pour offrir davantage d’opportunités aux entrepreneurs. Au cours des neuf prochains mois, les lauréats de l’édition 2017 seront formés et encadrés, et se serviront des compétences acquises pour élaborer un plan commercial, avant d’être éligibles pour recevoir jusqu’à 10 000 dollars, soit 5 millions Frs Cfa de capital de démarrage. L’agriculture arrive en tête des secteurs avec 29% des candidats, suivis des TIC (11%) et de la manufacture (9%), un reflet des secteurs d’intérêt pour les startups africains. Le Nigéria, le Kenya, le Ghana, l’Ouganda et le Cameroun ont produit la majorité des candidats. Depuis sa première édition en 2015, le programme initié par le banquier milliardaire nigérian a soutenu 2 000 entrepreneurs et créé des centaines d’emplois à travers le continent. La Fondation s’est engagée, fin 2014, à financer 10.000 entrepreneurs africains sur 10 ans avec 100 millions de dollars. Et ce dans la vision africapitaliste du fondateur......"

BURKINA FASO:

La FAO valorise les compétences de la femme: "L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise du 28 au 31 mars 2017 à Ouagadougou, un atelier de formation à « L’intégration des questions de genre dans le développement des chaînes de valeurs agroalimentaires », au profit de ses acteurs. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut s’assurer que le développement et la commercialisation actuels du secteur agricole n’exercent pas d’impact négatif sur l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. C’est ainsi que dans le cadre du projet ‘’Permettre aux femmes de bénéficier de façon plus égale des chaînes de valeurs agro-alimentaires’’, elle a initié une formation des formateurs sur le thème : « Intégration des questions de genre dans le développement des chaînes de valeurs agroalimentaires », qui se déroule du 28 au 31 mars 2017 à Ouagadougou. Cette formation vise à renforcer les capacités des équipes de l’Organisation, dans le développement de chaînes de valeurs et de développer leurs compétences en coaching, afin qu’elles puissent accompagner les collaborateurs et les partenaires dans l’analyse, la planification stratégique et le suivi-évaluation, intégrant les questions de genre. Le Directeur général (DG) des ressources halieutiques, Henri Zerbo, a indiqué que le développement socio-économique du Burkina Faso est basé en grande partie sur le secteur rural. Selon lui, en dépit des efforts consentis, l’entrepreneuriat rural est très faiblement développé, réduisant les possibilités de valorisation, de diversification et de commercialisation des produits nationaux. Pour lui, cet atelier revêt d’une grande importance, car dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES), à l’entendre, le meilleur moyen de remédier aux inégalités entre les genres du point de vue humain, consiste à renforcer les capacités des femmes et à accroître les opportunités qui s’offrent à elles. Un levier d’autonomisation des femmes «De ce point de vue, le développement des chaînes de valeurs agroalimentaires constitue un levier important pour l’autonomisation des femmes », a soutenu M. Zerbo. Par ailleurs, au cours de cet atelier de formation, différentes activités seront menées. Il s’agira d’une part pour les participants, de se familiariser avec les rôles sociaux de genre et leurs implications dans le cadre des chaînes de valeurs agro-alimentaires, les concepts d’égalité de genre. D’autre part, d’apprendre à réaliser une cartographie intégrant les questions de genre dans leurs chaînes de valeurs, à identifier les contraintes liées au genre au niveau d’une entreprise familiale intervenant dans la chaîne de valeur et évaluer la satisfaction des utilisateurs de services agricoles. Pour le consultant des marchés durables, Marcello Vicovaro, également formateur, un module final sur le coaching leur sera donné. Une manière selon M. Vicovaro, de suivre les différents acteurs dans la chaîne des valeurs, afin de leur permettre de développer l’entrepreneuriat féminin. Les attentes de cette formation des formateurs sur l’intégration des questions de genre sont énormes. En effet, les experts de la FAO souhaitent que les acteurs concernés, à savoir les spécialistes du développement des chaînes de valeurs, les services de conseil en agriculture et vulgarisation agricole, les responsables de la gestion et mise en œuvre de programmes de développement, prennent connaissance sur l’identification de contraintes liées et cherchent des stratégies pour lever ces contraintes à différents niveaux, en conformité avec le cadre d’orientation de la FAO....."

MALI:

« Panama Papers » La famille Achcar, une fortune au Mali et des liasses chez HSBC en Suisse: "Au Panama, petit pays d’Amérique centrale, la famille Achcar s’attache solidement les services du cabinet d’avocats, Mossack Fonseca, pour faire prospérer ses affaires, bien loin des regards du fisc malien. Au Mali, Gérard Achcar a développé un petit empire familial. Achcar Mali Industries (AMI), hérité de son père, s’est imposé dans le secteur de l’agroalimentaire avec, notamment, les Grands Moulins du Mali et une usine de pâtes alimentaires. Toutefois, s’il fait fortune au Mali, M. Achcar préfère les services de financiers de HSBC Private Bank, à Genève, et ceux du cabinet Mossack Fonseca, au Panama. Selon les « Panama papers », il est en effet actionnaire et bénéficiaire principal de la société Grieta Consulting SA créée le 19 février 2014. Selon les centaines de courriels et documents confidentiels consultés par L’Investigateur, le magnat libano-malien jouit d’un pouvoir d’agir « sans limitation » sur cette société administrée par des employés de Mossack Fonseca. Un véhicule financier étroitement lié au groupe AMI, selon un contrat d’assistance technique et financière qui stipule que Grieta Consulting SA « s’engage à apporter son assistance au bénéficiaire (Groupe AMI) conformément à son objet social : à savoir lui assurer la bonne gestion des achats de matières premières et emballages sur le marché mondial, en particulier le blé ». Directeur général du groupe AMI, le fils de Gérard Achcar, Cyril, mais aussi ses frères Emile et Pascal, sont régulièrement mentionnés dans les documents consultés par L’Investigateur. Contacté, le conseiller spécial du directeur général du groupe AMI, Sidi Dagnoko, souligne « l’inopérationnalité » de Gérard Achcar depuis huit ans et conteste même l’existence de Grieta Consulting SA. « Après, si évasion fiscale il y a, c’est aux services de contrôle de le prouver », soupire-t-il d’un ton calme. Des tarifs préférentiels sur l’achat de blé Dans les « Panama papers », Grieta Consulting SA et AMI s’entremêlent. Parmi les services assurés par Grieta Consulting SA, on découvre la mise à disposition de bureaux au Luxembourg et à Genève, mais aussi la garantie d’obtenir de la part des fournisseurs et des banques européennes un « financement des crédits documentaires » et des tarifs préférentiels sur l’achat de blé. Grieta Consulting SA figure par ailleurs comme représentant des services financiers et techniques des Grands Moulins du Mali, selon un contrat de 2007. Des services qui ont un prix : plus de 200 000 dollars par mois (179 639 euros) selon les années, réglés par Grands Moulins du Mali et Eaux minérales du Mali. M. Achcar se facture donc lui-même. Le Groupe AMI de M. Achcar a signé son premier contrat avec Grieta en 2004, pour acheter du blé. La société panaméenne envoie alors une facture de 82 000 dollars au banquier privé de Grieta à Monaco. C’est le coup d’envoi d’une relation riche en mouvements financiers. En 2014, Grieta recevait de la banque privée monégasque, CFM Monaco, près de 3,3 millions de dollars par an. L’année suivante, la firme panaméenne a facturé près de 2 millions de dollars en frais de commissions des Grands Moulins du Mali et des Eaux minérales du Mali. A cela s’ajoutent les honoraires de 200 000 dollars par mois. En 2015, suite à un changement de réglementation au Panama concernant la dissimulation des identités des actionnaires, la banque privée monégasque demande à Mossack Fonseca d’anonymiser son client dans leurs échanges. « Veuillez noter ne pas mettre le nom du client dans votre e-mail mais uniquement sous la forme suivante : G*** ACH*** (pour des raisons de confidentialité que vous allez comprendre) », peut-on lire dans un courriel. Si le groupe de Gérard Achcar conteste l’existence même de Grieta Consulting SA, les documents consultés par Le Monde montrent que tout a été fait pour la dissimuler dans des circuits financiers offshore. En février 2015, le nom de Gérard Achcar avait été cité dans les documents SwissLeaks, révélés par Le Monde, alors que l’homme d’affaires libano-malien avait déjà été épinglé pour des faits remontant en 2005. Avait alors été mis en cause, notamment, un effacement d’une dette fiscale par le ministre du budget de l’époque, Jean-François Copé. L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine avait alors joué le rôle d’intermédiaire....."

La Cma embarque sous les applaudissements: Lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence d’entente nationale, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a lancé ceci : "«Cette Conférence d’entente nationale est un train qui démarre. Et ceux qui ne l’auront pas pris dans cette gare peuvent toujours le rattraper à une autre gare, à une autre station. L’essentiel est qu’à l’arrivée, toute la famille soit réunie. Et la dernière gare, le terminus de ce voyage porte le nom : Entente nationale». Cet appel du chef de l’Etat a été entendu par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dont l’absence a pesé sur la cérémonie d’ouverture de la Conférence. Au moment où des médias commentaient cette absence de la CMA, son porte-parole, Almou Ag Mohamed, a posté sur Facebook ce message : «Suite aux discussions de cet après-midi sous l’égide du Haut représentant du président de la République, de l’équipe de médiation internationale et qui ont abouti à la prise en charge de ses préoccupations majeures, la CMA rejoindra dès demain le processus de la Conférence d’entente nationale ». Plus tard, un communiqué signé par le Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord a été rendu public. «A la suite de la cérémonie d’ouverture de la Conférence d’entente nationale, ce jour lundi 27 mars 2017, une séance de travail a eu lieu entre la Médiation internationale, les mouvements signataires de l’Accord et le Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. A l’issue des échanges, le Haut représentant porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) s’engage à prendre part aux travaux de ladite conférence dès le mardi 28 mars 2017, après le discours prononcé par le président de la République du Mali, chef de l’Etat, dans lequel toutes les parties ont noté la prise en charge de leurs préoccupations», indique le communiqué. Comme annoncé, la délégation de la CMA a pris part hier aux travaux de la Conférence qui ont concerné la présentation des termes de référence de la rencontre et des rapports de synthèses des concertations régionales. L’entrée de la délégation de la CMA dans la salle a été saluée par le président de la Conférence d’entente nationale, Baba Hakhib Haïdara. En tout cas, la participation de la CMA à la Conférence suscite beaucoup d’espoir pour que celle-ci puisse atteindre ses objectifs pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens....."

Ressources minières : De l’argent pour surveiller l’extraction de l’or dans nos pays: "Le Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (Crefiaf) basé au Cameroun depuis 1997, vient de recevoir un don de 500 000 dollars (près de 300 millions de FCFA) de la Banque mondiale en vue de financer un projet relatif à la surveillance des industries extractives dans les pays membres dudit Conseil. Piloté par le Comité régional de renforcement institutionnel, organe exécutif du Crefiaf, l’initiative concerne huit institutions supérieures de contrôle avec un ancrage sur Gabon, la Guinée, le Niger et de la République démocratique du Congo. C’est dans le prolongement du Projet d’amélioration de la surveillance de l’industrie extractive en Afrique francophone subsaharienne (Pasie), financé actuellement par Affaires mondiale Canada (AMC) au profit du Burkina Faso, du Cameroun, de Madagascar et du Mali. Il convient de rappeler que l’objectif de toutes ces intiatives est d’accroître le contrôle, la transparence et la reddition des comptes dans le secteur extractif (exploitation des ressources minières). Leur mise en œuvre suscitera l’émergence, dans les pays cibles, d’un environnement favorisant une croissance économique durable et inclusive pour toutes les parties prenantes, par le biais de l’amélioration du contrôle et de la surveillance des activités extractives....."

BENIN:

Gontran Mègnigbèto et son équipe à pied d’œuvre: " Le Festival des Arts des Cultures et du Tourisme de Toffo "FACTO" est à sa quatrième édition cette année. Les potentiels candidats sont conviés à déposer leur dossier de participation. Le Festival des Arts des Cultures et du Tourisme de Toffo est une manifestation officielle de l’Association « Actions Plurielles ». Il est ouvert aux artistes, artisans, touristes, acheteurs d’œuvres artistiques et artisanaux de tout le monde entier. L’édition 2017 aura lieu du 03 au 08 août 2017 dans la commune de Toffo et à l’instar des précédentes éditions, il a été retenu les rubriques suivantes : Théâtre ; Folklores ; Conte ; Ballet, Musique ; Arts plastiques ; l’Artisanat et le Tourisme. « Les troupes et compagnies sont libres de choisir la thématique de leurs créations, mais, étant donné les conditions techniques, il est demandé aux participants de présenter des spectacles aux conditions matérielles de représentations modestes. Pour cette édition, la durée des prestations est de 30 à 45 minutes. Toutes les langues sont autorisées. Mais le français est la langue officielle du festival » mentionne le promoteur Gontran Mègnigbèto. En ce qui concerne la thématique artistique retenu pour le compte de cette édition, elle intitulée: «Culture, tourisme et développement» et la thématique sociale retenue est : « Femme. Oui à son autonomisation ; Non aux violences qui lui sont faites »......"

Utilisation des farines locales dans la boulangerie et pâtisserie: Le Ministère du commerce fait l’état des lieux: "Le Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat organise, du 28 et 29 mars 2017 à Cotonou, un atelier sur l’état des lieux de l’utilisation des farines mixtes panifiables dans la boulangerie et la pâtisserie au Bénin. Les travaux ont été lancés hier par le ministre Lazare Sèhouéto. Suite aux problèmes rencontrés ces dernières années dans la production du pain de bonne qualité et la difficulté de contrôler la qualité des farines importées au Bénin, le Ministère de l’industrie, du Commerce et de l’artisanat prend le taureau par les cornes. Il engage les réflexions sur l’insertion des farines locales dans la production de pain de qualité. Selon le ministre Lazare Sèhouéto, qui a ouvert les travaux, le but de cet atelier est de trouver un mécanisme qui permet d’insérer les farines locales dans la boulangerie et la pâtisserie. « La problématique de l’utilisation de la farine panifiable pour accompagner la fabrication du pain date d’une vingtaine d’années. Nous pensons tout, mais nous ne faisons rien. Il n’y a aucune raison objective pour s’accrocher à la farine de blé. Il vaut mieux exploiter ce que nous produisons », a-t-il suggéré. Et d’ajouter que « Les Nigérians ne se portent pas plus mal en consommant le manioc produit sur leur territoire ». Par la même occasion, il a encouragé les acteurs de la boulangerie à se tourner vers l’utilisation de la farine mixte dans la fabrication du pain. Car, a-t-il dit, c’est depuis 2008 qu’un décret a été pris pour les inciter à se tourner vers la farine mixte. Selon les statistiques de la Fao, le Bénin importe 70 000 tonnes de blé chaque année alors que le Bénin dispose de plusieurs variétés de farines qu’il est maintenant temps de valoriser. Bien avant le ministre Sèhouéto, le Secrétaire général du Ministère, Amzat Salami, a suggéré la mise sur pied d’une réglementation contraignante pouvant pousser les boulangers et pâtissiers à respecter les recommandations de l’atelier comme c’est le cas au Nigéria....."

 

 

Crédit : IMPERIUM MEDIA