Alors que la Coupe du monde débute, ce jeudi à Sao Paulo, avec l’entrée en lice du Brésil face à la Croatie, le tour d’horizon des forces en présence laisse augurer une compétition incertaine. Pour le retour du Mondial en Amérique du Sud pour la première fois depuis 1978, les sélections européennes devront d’abord s’adapter à un environnement qui ne leur est pas familier pour espérer aller au bout. Le Brésil archi-favori Sélection la plus titrée au monde (avec 5 étoiles sur le maillot), le Brésil part évidemment en immense favori du deuxième Mondial organisé sur son sol après celui de 1950. Soixante-quatre ans après le «Maracanazo» -une défaite au Maracana contre l'Uruguay privant le pays de son premier titre de champion du monde-, un deuxième échec à domicile de la Seleçao serait vécu comme une terrible humiliation pour les 200 millions de Brésiliens. «Nous avons l'obligation de gagner le titre. On n'organise pas la Coupe pour être troisième ou quatrième», a admis son sélectionneur Luis Felipe Scolari. Pour son premier Mondial, Neymar (22 ans) incarne tous les espoirs du pays du football