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Pourquoi vos posts LinkedIn ne percent plus comme avant

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Depuis le début de l’année, de nombreux créateurs sur LinkedIn ont remarqué un phénomène inattendu : leurs publications, autrefois très visibles, peinent à dépasser quelques centaines de vues. D’après une étude du cabinet Just Connecting (Algorithm Insights – Autumn 2025), la portée moyenne aurait chuté de près de moitié entre février et septembre, tandis que les interactions — likes, commentaires et nouveaux abonnés — se contractent de 40 %.

Derrière ce changement, un nom revient avec insistance : 360Brew, un nouveau modèle d’intelligence artificielle mis au point par LinkedIn.

Un modèle conçu pour tout comprendre (ou presque)

Selon une publication scientifique de l’équipe FAIT (Foundation AI Technologies) sur la plateforme arXiv, 360Brew est un modèle de langage géant, de type decoder-only. Il a pour vocation de centraliser tous les systèmes de recommandation du réseau : fil d’actualité, offres d’emploi, suggestions de profils, et diffusion des contenus.

Ce modèle ne se limite pas à la simple détection de mots-clés. Il s’appuie sur une analyse sémantique approfondie pour relier chaque publication aux véritables centres d’intérêt des utilisateurs. Autrement dit, il vise à rendre le fil d’actualité plus intelligent… mais aussi plus sélectif.

Une révolution encore non annoncée

Officiellement, LinkedIn n’a jamais confirmé que 360Brew dirige déjà son algorithme de recommandation. Aucune date, ni communication technique, ne vient valider son déploiement effectif.
Mais plusieurs indices suggèrent que la bascule est en cours : des fluctuations massives dans la visibilité des posts, l’arrivée d’un bouton « Boost » permettant d’élargir sa portée moyennant paiement, et une augmentation notable des contenus suggérés par l’IA dans le fil.

Une hiérarchie des signaux réécrite

Les observations compilées par Just Connecting laissent penser que le système privilégie désormais les sujets plutôt que les auteurs. Les publications seraient d’abord montrées à des utilisateurs susceptibles d’être intéressés par leur thème, indépendamment du réseau du créateur.

Résultat : les posts viraux se raréfient, mais le contenu gagne en pertinence. Le commentaire, perçu comme un engagement plus profond, pèse désormais davantage que le simple “like”.

LinkedIn change de philosophie

Si cette transformation déstabilise de nombreux créateurs, elle s’inscrit dans une logique plus large. Confronté à une explosion des contenus produits — souvent générés par IA —, LinkedIn cherche à se repositionner comme une plateforme d’échanges professionnels de qualité, misant sur la crédibilité et la conversation plutôt que sur la viralité.

Mais la manœuvre comporte aussi une dimension économique. Avec le bouton “Boost”, LinkedIn ouvre la voie à une monétisation plus directe du reach, à l’image de ce qu’ont déjà fait Meta ou X.

Une ère post-reach s’amorce

Personne ne sait encore jusqu’où ira cette refonte. Le réseau n’a communiqué ni sur la pondération des critères (intérêt, engagement, revenus publicitaires), ni sur les effets mesurés.

Une chose est claire, cependant : le modèle du post organique explosif appartient au passé. LinkedIn semble entrer dans une nouvelle ère — celle où la cohérence des thèmes, la valeur ajoutée du propos et la qualité des échanges compteront plus que la fréquence des publications.

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