Le marché publicitaire marocain a connu, du 20 au 26 octobre 2025, une semaine particulièrement dynamique, selon les derniers chiffres publiés par Impérium.
Au total, 1 125 campagnes publicitaires ont été recensées sur l’ensemble des médias, pour 2 989 copies diffusées. Ces résultats traduisent une activité soutenue sur l’ensemble des canaux, confirmant la reprise de l’investissement publicitaire et la montée en puissance du digital dans les stratégies des annonceurs.
La presse écrite reste dominante
La presse écrite arrive en tête du classement avec 488 campagnes, soit 43,4 % du total. Ce leadership démontre la résilience du média papier, qui conserve une place prépondérante dans les campagnes institutionnelles, financières et de notoriété.
L’affichage occupe la deuxième position avec 213 campagnes (18,9 %), confirmant son rôle stratégique dans la visibilité urbaine et la mémorisation des marques.
La radio se classe troisième avec 116 campagnes (10,3 %), un chiffre qui illustre sa capacité à couvrir efficacement le territoire tout en conservant une proximité forte avec les consommateurs.
Internet et les réseaux sociaux poursuivent leur ascension
Les médias digitaux, à savoir Internet et les réseaux sociaux, totalisent respectivement 137 (12,2 %) et 116 campagnes (10,3 %). Ensemble, ils représentent 22,5 % du total, confirmant la progression constante du digital dans le mix média marocain.
Ce basculement vers le numérique s’explique par l’efficacité des plateformes digitales, leur capacité de ciblage précis et leurs coûts d’accès souvent plus flexibles.
Quant à la télévision, elle ferme la marche avec 55 campagnes (4,9 %), un score modeste mais justifié par sa spécialisation sur les campagnes premium et événementielles.
Une production publicitaire en hausse
L’activité créative reste dense : 49 nouvelles copies ont été diffusées à la radio, 39 à la télévision et 405 sur l’affichage, ce dernier demeurant le support le plus productif.
Au total, 2 989 copies publicitaires ont été diffusées du 20 au 26 octobre, réparties comme suit : 1 275 sur l’affichage, 534 dans la presse, 556 sur Internet, 303 à la radio, 115 à la télévision et environ 300 sur les réseaux sociaux.
Ces chiffres traduisent une hausse de près de 12 % par rapport à la moyenne mensuelle, illustrant une période d’intense activité créative.
De nouvelles marques en communication
Durant cette même semaine, 15 nouvelles marques ont communiqué sur le marché marocain.
La presse a attiré 8 nouveaux annonceurs, suivie de l’affichage avec 4, tandis qu’Internet et la télévision ont chacun enregistré une nouvelle marque communicante.
Cette évolution démontre un renouvellement continu du paysage publicitaire, marqué par une diversité accrue des secteurs et des approches médias.
Une transformation structurelle du marché
L’analyse des parts médias montre un tournant stratégique du marché publicitaire marocain.
La presse conserve son statut de média d’autorité, l’affichage confirme son impact visuel, et le digital s’impose désormais comme un moteur essentiel de croissance.
Avec plus d’un cinquième des campagnes réalisées sur Internet et les réseaux sociaux, les plateformes numériques deviennent un axe central des stratégies de communication.
Les marques privilégient désormais une logique de campagnes hybrides, mêlant médias traditionnels et canaux digitaux pour maximiser la portée et la pertinence de leurs messages.
Un marché en pleine effervescence à l’approche de la fin d’année
La semaine du 20 au 26 octobre s’inscrit dans un contexte d’accélération de l’activité publicitaire, à l’approche des grandes campagnes de fin d’année.
Les secteurs de la grande distribution, des banques, des télécoms et des services intensifient leur communication pour accompagner la reprise de la consommation.
Ces indicateurs confirment la solidité du marché publicitaire marocain, capable de conjuguer la puissance des médias classiques avec la souplesse du numérique.
Un équilibre entre tradition et innovation
Selon Impérium, le Maroc se positionne aujourd’hui comme un marché publicitaire mature et en mutation, où les marques exploitent la complémentarité des supports.
La presse et l’affichage demeurent les piliers historiques du secteur, tandis qu’Internet et les réseaux sociaux s’affirment comme des leviers incontournables de performance et de proximité.
Cette combinaison stratégique illustre une communication marocaine plus intégrée, plus mesurable et plus connectée aux nouvelles habitudes des consommateurs.
