Face au succès planétaire des figurines Labubu de la marque chinoise Pop Mart, Disney contre-attaque avec une arme inattendue : Urupocha-chan, une collection de mini-peluches inspirée de l’univers kawaii japonais. Ces adorables personnages reprennent les icônes de la maison aux grandes oreilles de Mickey à Stitch, en passant par Winnie l’ourson pour séduire une nouvelle génération de collectionneurs.
Du Japon aux États-Unis : une stratégie bien huilée
D’abord lancée au Japon et en Chine, la série Urupocha-chan vient d’arriver sur le marché américain via le DisneyStore en ligne. Fini les achats par import ou les reventes à prix d’or : les fans américains peuvent désormais se procurer directement ces peluches pastel, pensées pour être collectionnées ou accrochées à un sac comme un accessoire tendance.
Chaque figurine tient dans la paume de la main et se distingue par un design singulier : corps rond, joues rosées et yeux embués, traduisant une mignonnerie assumée. Le nom même d’Urupocha-chan condense trois termes japonais uru (les yeux larmoyants), pocha (potelé) et chan (suffixe affectueux) pour mieux exprimer cet univers attendrissant.
La douceur Disney face à l’espièglerie de Labubu
Contrairement à Labubu, connu pour ses crocs et son côté impertinent, Urupocha-chan mise sur la tendresse et la nostalgie. Là où Pop Mart attire les collectionneurs grâce au système des boîtes mystères, Disney s’appuie sur la notoriété de ses personnages emblématiques et sur une identité visuelle réconfortante.
La collection actuelle regroupe 14 personnages cultes, dont Mickey, Minnie, Donald, Daisy, mais aussi le quatuor de la Forêt des rêves bleus (Winnie, Tigrou, Porcinet et Bourriquet). On y retrouve également Stitch, Marie des Aristochats ou encore Dumbo, chacun transformé en version potelée et attendrissante.
Un phénomène lifestyle qui dépasse le jouet
L’arrivée d’Urupocha-chan aux États-Unis confirme l’évolution des mini-peluches en véritables accessoires lifestyle. On les accroche à un sac Jacquemus, on les échange entre passionnés ou on les met en scène sur TikTok et Instagram. Ces petits objets deviennent ainsi un vecteur de mode et de storytelling, autant qu’un produit dérivé.
Avec Urupocha-chan, Disney espère transformer cette tendance en nouvelle obsession mondiale, en combinant l’attrait du kawaii, la force de ses personnages historiques et la puissance de son univers narratif. Un pari qui pourrait bien séduire autant les amateurs de mode que les collectionneurs de jouets.
En attendant, la firme continue de multiplier les initiatives originales, à l’image de sa récente collaboration avec la Formule 1, qui verra Mickey Mouse faire son entrée sur la grille de départ en 2026.
