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"Westside’s Finest" : Coca-Cola et Kenya Barris célèbrent l’évolution culturelle à travers un court-métrage ambitieux

Dans un monde en constante évolution, où la technologie et la culture se croisent à un rythme effréné, Coca-Cola propose une réflexion audacieuse sur la permanence des traditions à travers son dernier projet : "Westside’s Finest". Ce court-métrage de six minutes, réalisé par Kenya Barris, le créateur de la série à succès "Black-ish", explore l’évolution d’un commerce familial sur cinq décennies, tout en mettant en lumière le portefeuille de produits de la marque.

Une plongée dans le temps

"Westside’s Finest" débute en 1975, dans un petit magasin de quartier tenu par Charles (interprété par Omari Hardwick de "Power") et son épouse. À travers une série de vignettes, le film traverse les époques, capturant les changements technologiques, culturels et sociaux. Des discussions sur l’avenir des ordinateurs dans les années 70 à l’essor du hip-hop dans les années 80, en passant par l’arrivée des téléphones portables et des préoccupations actuelles autour de l’intelligence artificielle, chaque scène est soigneusement construite pour refléter son époque.

Le film s’achève en 2025, où deux adolescents débattent de l’impact de l’IA sur leur vie, rappelant les inquiétudes de leurs prédécesseurs en 1975. Erykah, la fille de Charles, conclut avec optimisme : "Je pense que tout ira bien."

Un hommage à la culture et à la diversité

Produit en collaboration avec WPP Open X, Majority, Prettybird, UTA et CMC Forecast, "Westside’s Finest" est bien plus qu’une simple publicité. C’est une célébration de la culture, de la diversité et de la résilience des communautés. Kenya Barris, connu pour son approche narrative riche et authentique, a insufflé une touche personnelle en intégrant sa propre famille dans le film, tout en rendant hommage à des œuvres cultes comme "Belly" et les films de Spike Lee.

"C’est une histoire ambitieuse sur le passage du temps, que peu de marques pourraient raconter. Mais Coca-Cola, avec son héritage culturel, est parfaitement placée pour le faire," explique Omid Farhang, PDG de l’agence Majority.

Une collaboration créative

Le projet illustre également l’importance de la collaboration entre les marques et les créateurs. Alex Ames, directeur créatif senior chez Coca-Cola, souligne la liberté artistique accordée à Barris : "En marketing, nous avons tendance à trop nous enfermer dans des scripts prédéfinis. Travailler avec un créateur comme Kenya Barris nous rappelle l’importance de laisser place à la magie de l’instant."

Ce niveau de confiance a permis d’intégrer des références culturelles profondes, rendant le film à la fois authentique et mémorable. Par exemple, la scène de 1995, tournée en noir et blanc avec une touche de couleur pour les produits Coca-Cola, évoque une esthétique cinématographique unique, tandis que la séquence de 2005 s’inspire de l’univers visuel de "Belly".

Un héritage publicitaire en évolution

"Westside’s Finest" s’inscrit dans la continuité de la campagne précédente de Coca-Cola, "New Guy", également réalisée avec Majority. Ces projets reflètent l’engagement de la marque à raconter des histoires humaines et universelles, tout en s’adaptant aux réalités changeantes du monde.

Le film sera diffusé sur plusieurs plateformes, notamment la télévision linéaire, les réseaux sociaux et les espaces publicitaires numériques, jusqu’à fin février. Bien que présenté sous forme de spot de 60 secondes lors des Grammy Awards, Coca-Cola explore d’autres moyens de partager cette œuvre ambitieuse avec le public.

Un message d’espoir et de résilience

Dans un contexte mondial marqué par des tensions sociales et technologiques, "Westside’s Finest" offre un message d’espoir. À travers les générations, malgré les bouleversements, les personnages du film restent optimistes. "Que nous utilisions des ordinateurs, de l’IA ou des robots, nous voulons raconter des histoires humaines et universelles," conclut Alex Ames.

Avec ce projet, Coca-Cola réaffirme son rôle de pionnier dans le domaine de la publicité culturelle, tout en restant fidèle à son héritage. "Westside’s Finest" n’est pas seulement une campagne marketing, c’est une ode à la persévérance et à la beauté des traditions qui nous unissent.