Dans un paysage marketing saturé, certaines collaborations parviennent encore à surprendre. C’est le pari relevé par Freegun et La Vache qui rit, deux marques à l’univers radicalement opposé, réunies pour une opération estivale aussi inattendue que réussie. L’annonce de cette collection capsule – en rayons dès la semaine du 28 avril 2025 chez Leclerc, Carrefour ou Intermarché – a déjà fait grand bruit. Certaines pièces seraient même en rupture avant leur lancement officiel, preuve de l’attente suscitée.
Portée par l’agence Oh My Com, cette campagne colorée et ludique s’adresse à une génération en quête de produits à la fois fun, abordables et porteurs d’identité. Au menu : t-shirts oversize, bobs vitaminés, claquettes rétro, sacs à dos pop et, bien sûr, les emblématiques caleçons Freegun revisités à l’image de la vache hilare. Un clin d’œil assumé à la culture pop et au second degré que les fans de mode décalée semblent déjà adorer.
Mais au-delà du buzz visuel, cette initiative marque aussi un tournant stratégique pour les deux marques. Pour Freegun, née en 2007 et fêtant cette année ses 18 ans, il s’agit d’élargir sa cible historique d’adolescents vers un public adulte, sans renier ses racines. La marque poursuit donc son virage premium tout en cultivant une image de marque fun et libre.
De son côté, La Vache qui rit, propriété du groupe Bel, poursuit sa transformation en icône intergénérationnelle et culturelle. Forte de sa présence dans le Tour de France 2025, la marque fromagère entend rester proche du grand public en explorant des terrains inattendus, comme ici le streetwear. Cette démarche reflète une tendance plus large du marketing : le co-branding émotionnel, où les marques misent sur la surprise et l’attachement affectif pour se démarquer.
Ce n’est d’ailleurs pas une première entre les deux marques : après deux précédentes collaborations, cette troisième itération confirme la solidité de leur alliance créative. En surfant sur la nostalgie, la viralité et les codes de la culture urbaine, Freegun et La Vache qui rit réussissent le pari d’un partenariat à la fois iconoclaste et parfaitement maîtrisé.
Une chose est sûre : en mêlant fromage fondu et textile stylé, cette collab’ illustre avec brio l’évolution du marketing moderne, où tout devient possible… tant que c’est fait avec audace et authenticité.
