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Fake news et réseaux sociaux : un enjeu majeur à l'approche des élections américaines

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Alors que les élections américaines de 2024 approchent, une étude du Pew Research Center révèle que 54 % des adultes aux États-Unis s'informent au moins en partie via les réseaux sociaux. Ce chiffre soulève des préoccupations majeures, notamment en raison de la prolifération de la désinformation et des théories du complot en ligne.

Un terrain risqué pour l'information

La distinction entre faits vérifiés et fausses informations est de plus en plus difficile à établir sur ces plateformes. Les fake news et les contenus manipulés se propagent rapidement, alimentés par les biais de confirmation et des campagnes de manipulation orchestrées. Bien que certains outils, comme les "Community Notes" de X (anciennement Twitter), aient été développés pour identifier les canulars, des acteurs malveillants continuent de discréditer les sources d'information fiables.

Le rôle du fact-checking

Les initiatives de fact-checking mises en place par les plateformes sont un espoir pour combattre la désinformation. Toutefois, même les médias traditionnels, censés garantir une rigueur journalistique, ne sont pas à l’abri d’erreurs. Ainsi, le fait que les réseaux sociaux soient la principale source d'information pour une majorité d'Américains est loin d’être rassurant.

Les cas préoccupants de X et Tiktok

L'étude met en lumière des plateformes particulièrement concernées par ces problématiques :

  • 59 % des utilisateurs de X puisent leurs informations sur ce réseau
  • 57 % des utilisateurs de Truth Social, réseau lancé par Donald Trump, font de même
  • 52 % des usagers de TikTok s’informent régulièrement via cette plateforme, contre 22 % en 2020

X, depuis son acquisition par Elon Musk, est devenue un lieu privilégié pour les théories conspirationnistes. TikTok, de son côté, est menacé d’interdiction aux États-Unis en raison de soupçons de propagande pro-chinoise.

Facebook, leader contesté

Malgré les efforts de Meta pour se concentrer sur des contenus plus légers, Facebook reste la principale source d'information sur les réseaux sociaux. Ce paradoxe souligne l'influence persistante de la plateforme, malgré sa volonté apparente de s'éloigner des contenus politiques à l'approche des élections.

Manipulés ou mieux informés ?

La question demeure : les citoyens sont-ils mieux informés grâce aux dispositifs de vérification ou, au contraire, davantage manipulés ? Une chose est certaine, les réseaux sociaux joueront un rôle déterminant dans le processus électoral américain, pour le meilleur, mais trop souvent pour le pire.