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Le nouveau business des MICROINFLUENCEURS

Le nouveau business des MICROINFLUENCEURS

Le nouveau business des MICRO- INFLUENCEURS Liavènement des médias sociaux a donné naissance à de nouveaux canaux parmi lesquels; les influenceurs et les micro-influenceurs. En 2020, le marketing d’influence devrait s’élever à 20 milliards de dollars dans le monde, d’après Hivency, plateforme spécialisée dans la micro-influence. Toutefois, suite à une multiplication de posts sponsorisés, les consommateurs se trouvent agacés face aux publications similaires sur les réseaux comme Instagram. Les consommateurs souhaitent plus d’authenticité en 2020. Prenant conscience qu’une très forte audience n’amène plus forcément le résultat escompté, les marques, tou- jours en quête de plus de visibilité pour leur campagne ou leurs produits, se tournent vers de nouveaux profils: les micro-influenceurs. LA QUALITÉ PLUTÔT QUE LA QUANTITÉ La notion de micro-in-fluenceur dépend du nombre d’abonnés. Il n’existe pas de seuil officiel pour différencier les influenceurs mais Digimind indique que « les micro-influenceurs sont des internautes qui ont une base de followers/abonnés bien plus faible que les célébrités, mais plus active, fidèle, à l’écoute, adepte et engagée. Ce sont des passionnés, des experts qui travaillent souvent dans le secteur qu’ils vont promouvoir. Ils sont suivis pour leur compétence, passion et authenticité. A la différence de certains macro-influenceurs ou d’une célébrité, ils ont une connaissance solide des secteurs, produits et services dont ils parlent. Aussi, ils sont considérés comme une source de confiance, notamment pour les conseils lors d’un achat. »* D’après cet ouvrage, le nombre d’abonnés d’un micro-influenceur se situe entre 9 000 et 100 000 en fonction du pays, du secteur, de la marque et du réseau social. Ils disposent donc d’une certaine proximité avec leurs cibles et bénéficient d’un taux d’engagement supérieur à ceux des plus gros influenceurs. Pas ou très peu de lien financier avec les marques, ce qui renforce la confiance de leurs abonnés. L’important en micro-influence est donc de privilégier la qualité, plutôt que la quantité. Les micro-influenceurs promeuvent des produits pour des marques qui les intéressent réellement. En effet, en juillet 2019, Hivency, a mené une étude exclusive sur les influenceurs Web en France, principalement sur Instagram, de 5000 à 500000 abonnés. Il en est ressorti que les micro-influenceurs collaborent davantage avec des marques qui leur plaisent alors que les macro-influenceurs sont 23 % à travailler parfois avec des marques qui ne leur plaisent pas (contre 7 % seulement des micro-influenceurs). À moins de 100 000 abonnés, les influenceurs sont très réactifs notamment en utilisant les questions dans les stories, en répondant aux messages privés ou en créant de l’interaction sous leurs publications. UN RÉEL POTENTIEL POUR LES ANNONCEURS Aujourd'hui, les marques cherchent en priorité à )> Les avantages offerts par les micro-influenceurs Leur taux d’engagement est plus importantv Leur discours est considéré comme plus authentique et spontané Plus proches de leurs abonnés, au niveau social et géographique Atteinte de nouvelles communautés Ils coûtent moins cher que les macro-influenceurs Ce sont souvent des passionnées de leur sujet et ils arrivent à transmettre plus facilement <10k 9k-!OOk lOOk- & 1 million >1 million » créer de la proximité avec une petite ou une moyenne communauté. Et si la micro-influence est souvent très prisée, c’est parce qu’elle est une solution efficace pour atteindre une audience ciblée. « Les marques atteignent une forme de maturité dans leur gestion des réseaux sociaux. Elles se sont rendues compte que surYouTube, Ins-tagram ou Facebook, il existe des passionnés qui ont des communautés de niches, auprès desquels ils sont prescripteurs. Et qu’ils offrent aux enseignes un retour sur investissement efficace. » Pascal Malotti, directeur stratégique de l’agence digitale Valtech. LES POINTS FORTS Un des nombreux points forts de ce type d’influenceurs est le domaine précis dans lequel ils exercent. Entre beauté, gaming, voyage, mode et cuisine..., les experts interviennent sur des thématiques spécifiques qui génèrent beaucoup d’engagement. Si, par définition, les micro-in-fluenceurs ne rallient pas un auditoire aussi vaste que les célébrités, plusieurs rapports, signalent que leur niveau d’engagement est souvent inversement proportionnel. Selon Digimind, sur Instagram, les micro-influenceurs possèdent un taux d’engagement supérieur à celui des comptes des célébrités. L’engagement ne reste pourtant qu’un taux, mais il est réellement un facteur déterminant si on parle de marketing humain et de capacité à fédérer. Il s’agit de créer du lien mais aussi et surtout à parvenir à une viralité en matière de partage de contenu. En optant pour ces nouvelles vedettes des réseaux sociaux, les entreprises ont la possibilité de toucher plusieurs cibles à une meilleure fréquence, bien souvent à moindre coût. « Quand des célébrités aux millions de followers essaient de vendre un produitpersonne n’y croit vraiment (...) Le marketing d’influence fonctionne toujours à la seule condition que i’infiuenceur et sa communauté se considèrent d’égal à égal. » Kyla BRENNAN, fondateur et CEO de HelloSociety DES PORTE-PAROLES AUTHENTIQUES De plus en plus de marques font appel aux micro-influenceurs en leur proposant de devenir des porte-paroles plus authentiques, proches et spontanés. On peut citer l’exemple de la campagne du Parfum « I am Pink first » de la marque Cacharel. Pour faire la publicité de son flacon, L’Oréal (propriétaire de Cacharel) a fait appel à 300 micro-influenceurs. « Ils ont des voix plus ‘affinitaires’ avec leur communauté que les mastodontes du Net. Ils sont crédibles et véritables. Dans le cas de ce parfum, on a pensé un objet qui correspond à leurs envies de faire des détournements créatifs », explique Laetitia Guizol, Influence et Social Media Manager chez L’Oréal Luxe France. On peut également donner l’exemple d’Asos, qui intègre des micro-influenceurs à son équipe de community managers Instagram, pour qu’ils s’y expriment au nom de la marque. QUAND LA CRISE JOUE EN FAVEUR DE LA MICRO-INFLUENCE. La crise sanitaire a largement impacté l’industrie des influenceurs. Dans un rapport publié par socialbakers, on note une diminution du contenu sponsorisé chez les influenceurs qui s’associent à des marques, et un pivot vers les influenceurs ayant une audience de niche plus réduite et pouvant offrir plus de valeur à moindre coûts. Les nano- et micro-influenceurs sont maintenant considérés comme des ressources de grande valeur, apportant un impact élevé sans le prix élevé des macro- et méga-in-fluenceurs. Comme les budgets restent serrés, les marques averties continueront probablement à développer des partenariats avec ces petits influenceurs dans le cadre d’une stratégie de médias sociaux plus intelligente, dans le sillage de la pandémie mondiale qui se poursuit]. Yuval Ben-Itzhak, CEO de Socialbakers. Au cours des 16 derniers mois, environ 40 % de tous les partenariats de marque ont été conclus avec des micro-influenceurs. Cela montre que les marques sont convaincues que des résultats de campagne positifs peuvent être obtenus avec des influenceurs plus petits et plus proches de leur public. Alors que se pose la question de la transparence du marketing d’influence, la micro-influence est un levier qui permet créer de l’engagement. De quoi inspirer les marques.^ Par C.M. Source: Livre Blanc, Comment exploiter le potentiel clés micro-influenceurs ? -Digimind