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Le rayonnement continental de la marque Maroc

Le rayonnement continental de la marque Maroc

BRAND Le rayonnement continental de la marque Maroc Le Maroc s'est illustré, ces dernière années, sur le plan continental tant à travers ses initiatives touristiques, économiques, technologiques ou encore environnementales. Zoom sur la perception de la marque Maroc, à Véchelle continentale. D’après une récente étude du CESE, pilotée par le Conseil d’Ahmed Reda Chami, le Maroc reste faiblement intégré au continent. Et les indicateurs illustrant cette faible intégration sont nombreux. A commencer par le niveau des échanges commerciaux. « La part de l’Afrique dans l'ensemble des exportations marocaines est d’à peine 3,2%. C’est assez frappant quand on voit tous les efforts diplomatiques qui ont été faits et les accords signés ces dernières années », explique Moncef Ziani, rapporteur du thème au sein du CESE. Ziani nuance toutefois ce constat en rappelant que cette faible intégration en termes d’échanges commerciaux est un mal généralisé en Afrique. Néanmoins, l’Afrique du Sud se démarque par son intégration commerciale continentale et prouve qu’elle n’est pas impossible à atteindre pour le Maroc, comme le souligne M. Ziani : « Si l’Afrique du sud est arrivée à ce niveau d’intégration en termes d’exportations, c’est par ce qu’elle dispose tout simplement d’une offre diversifiée et adaptée au continent », explique-t-il. LE MAROC. BOUDÉ PAR LES TOURISTES SUBSAHARIENS Le tourisme est un autre indicateur de la faible intégration marocaine en Afrique. Selon les chiffres présentés par le rapporteur du thème, les touristes africains ont représenté à peine 4% du total des touristes qui ont visité le Maroc en 2018. Le Président de l’association des étudiants africains au Maroc, PAR FADWA BERRAMOU Commerce intra-africain Vs. intra-européen, intra-asiatique et intra Amérique du Nord Commerce intra-africain 18% Commerce intra-européen Commerce intra-asiatique Commerce d’Amérique du Nord Le niveau d'échanges intra-africain est un chiffre dérisoire comparé aux échanges des autres continents. “L’engagement du Maroc en faveur du Continent ne date pas d’aujourd’hui. Le Maroc a toujours marqué un grand intérêt pour la région subsaharienne comme pour l’ensemble du Continent” Amadou Diaw, Président du forum de Saint-Louis à Essaouira. Lennah Toyi explique cette faible performance dans le tourisme par deux éléments : les disproportions au niveau du prix des transports et les procédures complexes de visa. Sauf que, le Maroc a toujours manifesté une volonté de s’engager avec le continent Africain pour un co-développement et une prospérité partagée. Au niveau environnement, cela s’est illustré surtout lors des Conférences sur les Changements Climatiques lors desquelles le Royaume a mis en lumière des initiatives dans la promotion d’une économie verte et inclusive en étroite collaboration avec des partenaires Africains. Salaheddine Mezouar, président de la COP22, a confirmé alors que l’Afrique est aujourd’hui une source de solutions, d’actions et d’initiatives. «Parlementaires, chercheurs, opérateurs économiques, société civile... sont tous des acteurs qui peuvent contribuer à la dynamique existante. Le continent africain doit travailler avec détermination et beaucoup de coopération pour structurer les démarches». LE RAYONNEMENT SPIRITUEL MAROCAIN Grâce aux multiples liens culturels et religieux, la présence du Maroc est fortement enracinée en Afrique Subsaha- rienne. En 2015, à l’initiative de Sa Majesté, la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains a été créé. Elle s’inscrit dès lors, à travers des rencontres culturelles et intellectuelles ainsi que des coopérations avec les institutions opérant dans le domaine islamique, dans la consolidation des liens historiques qui unissent le Maroc et l’Afrique, notamment grâce à la coordination des efforts des oulémas musulmans africains. Le Royaume a toujours constitué une destination privilégiée pour la formation islamique supérieure de jeunes issus de familles religieuses de plusieurs pays africains. Les liens religieux contemporains entre le Maroc et les pays du continent sont illustrés également par d’importants édifices religieux construits par le Royaume dans ces pays, à l’instar de la Grande mosquée de Dakar et de la Mosquée Hassan II à Libreville, ainsi que par la contribution à la rénovation de plusieurs dizaines de mosquées dans toute la région sahélo-saha-rienne. En conclusion, le label « Made in Morocco » est apprécié en Afrique francophone et anglophone, mais toute une stratégie de communication sur l’image et la notoriété du pays ainsi qu’un dispositif de lob-bying doivent être enclenchés. ♦