Quelle utilité du V-commerce pour les marques ? Aujourd'hui, pour acquérir un smartphone, il suffit de demander à «Google Home» ou «Alexa» de nous donner leur avis avant de sélectionner un modèle... Le V-commerce, la révolution de demain ! Le V-commerce ou le commerce vocal, est la nouvelle tendance qui transforme remarquablement une partie de notre mode de consommation. Les assistants vocaux, comme Alexa ou Google Home, font désormais partie des technologies dont le taux de croissance explose. Pour pouvoir suivre les diverses innovations en termes de la technologie et de l’expérience client, il est devenu crucial pour les entreprises de démocratiser ces assistants vocaux qui sont devenus un canal stratégique pour le commerce. Il est temps que les marques saisissent du V-commerce le plus rapidement possible pour ne pas se laisser dépasser ! PAR EL KADIRI MOHAMMED UNE TENDANCE PROMETTEUSE Aujourd’ hui, les assistants vocaux drainent un public principalement jeune. Certains utilisateurs les utilisent pour écouter de la musique, une autre partie pour consulter des informations. Et maintenant, d’autres s’en servent pour avoir des informations sur un produit. Les assistants vocaux représentent un produit divertissant avec des arguments de vente prometteurs. Pratique, multitâche, sauvegarde de la, mémoire : les fonctionnalités de ces outils FORMAT NATIF. OU APPLICATIF ? Lorsqu’un utilisateur pose une question à un assistant vocal, deux cas de figure se présentent : soit il l’interroge avec une requête générique (natif), soit il demande à lancer une discussion avec une marque à travers une application. Dans le premier cas de figure, l’assistant vocal fait appel à ses ressources pour formuler une pourraient attirer de nombreux consommateurs. En effet, les assistants vocaux améliorent le quotidien de l’utilisateur en rendant le processus d’achat plus simplifié et transparent. réponse à l’utilisateur. Si une marque souhaite par exemple voir son produit mis en avant comme VVv ' réponse par Alexa, l’enseigne devra optimiser son référencement en travaillant ces différents facteurs : taux de conversion (prix, performance, commentaire, qualité de l’information...), pertinence (titre, description, bullet points...) et satisfaction du client (rapidité d’exécution de la livraison, taux de commandes défectueuses, note moyenne du vendeur...). Quant au deuxième cas, il s'agit de développer une application dans l’objectif d’entrer en communication avec l’utilisateur. Contrairement aux sites internet, il n’existe pas de registre permettant de réserver un nom de domaine pour une telle application. Cependant, il existe ce qu’on appelle une prime au premier entrant (si une entreprise souhaite par exemple utiliser son nom de marque comme requête afin de pousser l’utilisateur à interagir avec son application). La marque a tout intérêt à développer cette appli sans tarder, sous peine de voir un autre acteur utiliser cette même requête ! Plusieurs étapes permettent de mener à bien ce développement : Sauf que la marque peut aussi décider de créer son propre assistant vocal (Format alternatif). Certes, les capacités natives de ce dernier seront limitées aux cas d’usage que la marque veut couvrir, en fonction de ses cibles et de son secteur d’activité. En cela, l’assistant vocal pourra réaliser un certain nombre d’actions dans un cadre préétabli mais ne prétendra pas à l’exhaustivité. Autrement dit, compte tenu de la complexité des technologies nécessaires au fonctionnement d’un assistant vocal, il s’agira plutôt d’un voice bot que d’un voice assistant. Le marketing ciblé vers les assistants vocaux est sans conteste le commerce d’aujourd’hui et de demain. Face à cette tendance, les marques doivent multiplier leurs investissements pour augmenter leur notoriété, afin de rester dans les recommandations des consommateurs. ♦
Quelle utilité du V-commerce pour les marques ?
