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Royal Air Maroc en temps de crise

Royal Air Maroc en temps de crise

<p>Royal Air Maroc en temps de crise Le secteur a&eacute;rien est parmi ceux qui souffrent le plus en raison de la pand&eacute;mie. La RAM ne fait pas exception. En Vabsence d'un plan d'aide de l'&Eacute;tat, la compagnie risque gros cette ann&eacute;e. D&eacute;cryptage. Selon IATA, la propagation de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie Covid-19 pourrait repr&eacute;senter, pour les op&eacute;rateurs a&eacute;riens, une perte de chiffre d&rsquo;affaires de 113 milliards de dollars, soit 20 % du chiffre d&rsquo;affaires du secteur dans le monde. Sans compter le manque &agrave; gagner sur l&rsquo;activit&eacute; cargo, qui n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; estim&eacute;. LE MONDE EN MODE PAUSE Dans ce m&ecirc;me contexte, plusieurs compagnies ont annonc&eacute; la mise au sol d&rsquo;un nombre important d&rsquo;avions. Lufthansa a clou&eacute; au sol 150 appareils, Air France a annul&eacute; 3 600 vols rien que sur le mois de mars. Plus encore, FlyBe a d&eacute;pos&eacute; le bilan et Norvegian a perdu 70 % de sa valeur boursi&egrave;re en un mois. Pour la Royal Air Maroc, l&rsquo;impact s&rsquo;est d&rsquo;abord traduit par la suspension de la ligne Casablanca-P&eacute;kin le 31 janvier. Ensuite, il y a eu la suspension des vols depuis le 8 mars sur Milan et Venise. S&rsquo;en est suivi juste apr&egrave;s l&rsquo;arr&ecirc;t des vols sur l&rsquo;Italie depuis le mardi 10 mars. Pour ensuite, suspendre totalement l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s a&eacute;riennes de et vers le territoire marocain. CHIFFRES EN BAISSE Le d&eacute;but de la crise de la RAM a &eacute;t&eacute; d&eacute;clench&eacute; &agrave; partir du 27 f&eacute;vrier, la date de la suspension de la Omra, ainsi qu&rsquo;une forte baisse de la demande sur l&rsquo;Arabie Saoudite. M&ecirc;me sur les pays o&ugrave; les vols ne se sont pas arr&ecirc;t&eacute;s, les programmes de vols sont &eacute;galement fortement impac-t&eacute;s. En effet, apr&egrave;s une croissance forte des ventes depuis janvier (+ 22%), la tendance s&rsquo;est subitement invers&eacute;e &agrave; partir du 24 f&eacute;vrier dernier. Du coup, le rythme des r&eacute;servations pour les mois de mars, avril et mai 2020 continue de baisser jour apr&egrave;s jour. QUEL IMPACT? Face &agrave; cette conjoncture, la compagnie a lanc&eacute; un plan d&rsquo;aust&eacute;rit&eacute; afin d&rsquo;att&eacute;nuer l&rsquo;impact du coronavirus sur la tr&eacute;sorerie et les r&eacute;sultats. Objectif: r&eacute;duire les co&ucirc;ts d&rsquo;investissement et de fonctionnement (gel des recrutements, gestion des cong&eacute;s, arr&ecirc;t des achats hors besoins d&rsquo;exploitation courante...) pour tenir compte de l&rsquo;effondrement de la demande. Mais apr&egrave;s la suspension totale des vols, La RAM se trouve dans une situation financi&egrave;re d&eacute;licate: &laquo; Nous esp&eacute;rons un rapide retour &agrave; la normale, une fois cette crise pass&eacute;e, afin de continuer &agrave; transporter nos clients &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Abdelhamid Addou, P.-D.G. de la RAM, en ajoutant: &laquo; Le manque &agrave; gagner en termes de chiffre d&rsquo;affaires pendant ces trois mois est tr&egrave;s cons&eacute;quent. Il risque m&ecirc;me d&rsquo;empirer en fonction de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie &raquo;. Devant la gravit&eacute; de cette situation, la RAM, affirme sa collaboration avec les instances de gouvernance et la tutelle, afin de d&eacute;passer cette conjoncture d&eacute;favorable et en sortir renforc&eacute;s. &diams;</p>